Focus sur… Aux Forges de Vulcain

forges

Les Editions Aux forges de Vulcain sont nées en 2010.

Elles publient des romans, des essais, des études, des livres d’art, des livres numériques, d’ici et d’ailleurs. Elles ont choisi de se placer sous la figure de Vulcain.

Selon la légende, Vulcain a forgé le bouclier de Mars, le trident de Neptune, le char d’Apollon. Dans l’assemblée des dieux, il n’est certes ni le plus fort, ni le plus beau ; mais parce qu’il a donné aux autres le moyen de leur puissance, il est le plus nécessaire.

Les Éditions Aux forges de Vulcain forgent patiemment les outils de demain. Elles produisent des textes. Elles ne croient pas au génie, elles croient au travail. Elles ne croient pas à la solitude de l’artiste, mais à la bienveillance mutuelle des artisans. Elles espèrent plaire et instruire. Elles souhaitent changer la figure du monde.

Comme indiqué dans l’index, je ne mets plus les fiches à jour. Je vous redirige vers l’Observatoire, qui répertorie les maisons d’édition de l’Imaginaire ainsi que leur ouverture ou non aux soumissions.

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Ligne éditoriale

Ce que cherchent les forges 

Le projet des Forges est de questionner la distinction entre la littérature générale et la littérature de genre, distinction construite historiquement qui limite la création – il faut renouer avec une littérature allégorique, qui fut celle d’Ovide, Cervantès, Kafka, Calvino, Vian et tant d’autres (pour en savoir plus, lisez cette tribune).

Elbakin : la parole aux éditeurs 2020

Interview de 2018

Le manifeste de la fiction :

Les Editions Aux forges de Vulcain cherchent à faire émerger de nouveaux textes. Voici les traits que nous cherchons dans ces textes de fiction.

Si tu es lecteur, tu sauras désormais ce que tu peux trouver dans les romans qui sortent de la Forge.

Si tu es auteur, tu sauras désormais ce que tu peux nous proposer.

Les Forges

  1. Tu raconteras une histoire. Un bon roman, c’est une bonne histoire. Dans cette perspective, renoncer à l’illusion de la fiction nous apparaît comme une erreur. La fiction permet la participation imaginaire, et non seulement intellectuelle ou verbale du lecteur. La fiction permet l’immersion du lecteur – et sa transformation radicale. Le cinéma et la télévision ont affiné notre sens de la fiction – et notre maîtrise des codes du scénario. Ces codes et usages sont connus : enjeux dramatiques, enjeux thématiques, incident déclencheur, résolution. Ils s’apprennent.

  2. Tu raconteras avec style. Un bon roman, ce n’est pas qu’une bonne histoire. C’est un scénario qui se réalise dans une langue ouverte à la découverte poétique. Le roman a ses moyens expressifs propres, qui permettent d’enserrer le réel dans une histoire et un style.

  3. Tu auras quelque chose à dire. Il faut avoir quelque chose à dire. La virtuosité ne suffit pas. Il faut du temps pour lire un roman, encore plus pour l’écrire. Croire au roman, c’est aussi croire à sa capacité de description et de transformation du réel.

  4. Tu refuseras les catégories éditoriales. La littérature générale manque d’imagination. La littérature de genre manque d’ambition littéraire. Il faut de la littérature générale avec de l’imagination, de la littérature de genre avec de l’ambition.

  5. Tu t’adresseras à ton lecteur. Il peut être tentant d’user de la fiction comme d’un moyen d’expression pour dire au monde ce qu’on a à lui dire. Mais pourquoi ne pas, tout simplement, dire à ses proches ce que l’on ressent, et laisser le roman en paix ? Devenir romancier, c’est arrêter de s’exprimer, pour commencer à raconter.

  6. Tu n’enfreindras toutes ces règles que si c’est pour faire quelque chose de grand. Sinon, tu les suivras scrupuleusement.

Soumissions

Courriel : editeur@auxforgesdevulcain.fr

Manuscrits

Courriel : manuscrits@auxforgesdevulcain.fr

Nous n’acceptons les manuscrits qu’au format numérique, envoyés à l’adresse ci-dessus.

Avant de nous soumettre un manuscrit de roman, nous vous invitons à lire le bref manifeste qui décrit ce que nous recherchons, et nous vous suggérons de lire ou du moins feuilleter les romans que nous avons déjà publiés. Un manuscrit est comme un enfant : il se fait attendre, il est précieux. C’est le fruit de vos entrailles. Autant ne pas le confier à des inconnus. Ce bref manifeste a été complété par un deuxième texte, qui répond à diverses questions qui nous ont été adressées.

Nous répondons toujours aux manuscrits. Toutefois, nous ne faisons jamais de retour détaillé sur notre lecture : en effet, notre devoir est de consacrer notre temps aux auteurs que nous avons choisi de publier, et tout temps qui serait consacré à des auteurs que nous avons choisi de ne pas publier serait du temps volé aux auteurs que nous publions.

Pour cerner un peu mieux notre ligne, nous vous invitons aussi à lire cet entretien avec David Meulemans, publié sur le site Kroniques.com. Le projet des Forges est de questionner la distinction entre la littérature générale et la littérature de genre, distinction construite historiquement qui limite la création – il faut renouer avec une littérature allégorique, qui fut celle d’Ovide, Cervantès, Kafka, Calvino, Vian et tant d’autres (pour en savoir plus, lisez cette tribune).

Notez aussi ce portrait de l’éditeur, dans le cadre de la série d’entretiens sur les éditeurs-robinsons réalisée par Isabelle Louviot et cet entretien du blog Librairie en folie.

Enfin, si vous avez lu tous ces textes, vous avez le droit de vous détendre (affirmation non contractuelle) avec cette vidéo réalisée par la bibliothèque Vaclav Havel.

Si vous nous envoyez votre manuscrit au format papier, il ne sera pas lu, mais transformé en confettis et dispersé aux quatre vents, dans l’espoir qu’il puisse, ainsi, retourner à la terre, qu’il n’aurait jamais du quitter (sauvez des arbres ! envoyez des courriers électroniques !).

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Exclusivement papier

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Quelques titres chroniqués ici (S) ou par Eleyna (E)

Une réflexion sur “Focus sur… Aux Forges de Vulcain

  1. Pingback: Liste des éditeurs de l’imaginaire (MAJ 16/02/2020) | L'Imaginaerum de Symphonie

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