
Elric des dragons est le premier tome du cycle de Dark Fantasy Elric, de l’auteur britannique Michael Morcook. Il a été publié en VO en 1972, et est paru en VF pour la première fois en 1975 aux éditions OPTA et a connu plusieurs rééditions, notamment chez Pocket.
Melniboné, l’île aux Dragons, régnait jadis sur le monde. Désormais les Dragons dorment et Melniboné dépérit. Sur le trône de Rubis siège Elric, le prince albinos, dernier de sa race, nourri de drogues et d’élixirs qui le maintiennent tout juste en vie. La menace plane ; alors il rend visite au Seigneur du Chaos, Arioch, et conclut un pacte avec lui. Il s’engage ainsi sur le chemin de l’éternelle aventure : le Navire des Terres et des Mers le porte à la cité pestilentielle de Dhozkam, et son destin le pousse à franchir la Porte des Ténèbres ; au-delà, deux épées noires attendent leur maître et leur victime…
Elric, Empereur de Menilboné, est un personnage assez atypique, même encore aujourd’hui. Sorcier, fin bretteur, il est néanmoins albinos et souffre d’une santé très fragile, ne restant en vie que grâce aux drogues et aux elixirs qu’il ingurgite. Par ailleurs, bien qu’il règne sur un peuple fier, cruel et cynique, il est lui-même d’un tempérament compréhensif et clément, ce qui ne plait guère à son entourage, y compris sa cousine et amante Cymoril.
Mais si le personnage principal est intéressant et demeure original, j’ai trouvé la narration très froide, trop factuelle et extérieure aux personnages, ce qui ne favorise pas l’immersion et l’attrait pour les personnages. L’intrigue est peu subtile puisqu’on comprend dès les premières pages que son cousin va le trahir, et est assez linéaire, Elric étant guidé (voire manipulé), par des divinités. Ce premier tome est par ailleurs très court et peu détaillé, très (trop) dynamique, ne nous laissant pas percevoir grand chose de l’univers et des personnages secondaires.
Cependant, même si je trouve que le roman a vieilli, je pense qu’il reste intéressant à lire pour ce qu’il a apporté à la Fantasy. Difficile de ne pas voir en Elric un précurseur d’Anomander Rake, le Seigneur Tiste Andii du Livre des Martyrs (même si au final les deux personnages sont assez différents), et l’épée dévoreuse d’âmes Stormbringer semble en avoir inspiré quelques autres, je pense notamment à Saignenuit dans Warbreaker, ou à Dragnipur, celle d’Anomander Rake, justement. Ce premier tome se lit très vite et n’oblige en plus pas forcément à lire la suite.
J’avais lu ce roman par curiosité mais je l’ai trouvé vraiment trop vieilli à mon goût
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Oui, ça a été mon sentiment également. Comme il fait partie des classiques je voulais le lire au moins une fois, mais le lire maintenant ce n’est pas évident
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Exact c’est tout à fait ce pour quoi je l’ai lu et ce que j’ai ressenti !
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J’aime beaucoup le personnage d’Elric et son côté anti-héros, dont on sent en effet qu’il a été une grande source d’inspiration pour la fantasy. Mais je n’ai pas pris beaucoup de plaisir à lire ce premier tome, le style n’étant pas très agréable à lire malgré l’histoire formidable qu’il porte (peut-être trop vieilli, en effet !) et ai renoncé à lire les suivants malgré mon appétence pour le personnage, ce qui est assez frustrant 😦
J’adorerais en voir une bonne adaptation au ciné (ou en série, puisque c’est à la mode !)
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Le personnage m’intéressait beaucoup également, ne serait-ce que pour les personnages qu’il a inspirés, mais… Peut-être que je lirai la suite à l’occasion vu que les livres sont courts, mais ce ne sera clairement pas une priorité.
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