Vous lisez Procrastination : S02E08 – La musique de l’écriture

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Et dans la suite de l’article la transcription de l’épisode (à noter que le texte à télécharger a une mise en page plus claire, avec notamment un code couleurs et un texte aligné). N’hésitez pas à intervenir dans les commentaires pour évoquer votre expérience !

S02E08 : La musique de l’écriture

(Transcription : Symphonie ; Relecture et corrections : Plokie)

Vous écoutez Procrastination, Saison 2 Épisode 8 : Musique de l’écriture.

Podcast sur l’écriture en 15 minutes.

Parce que vous avez autre chose à faire.

Et qu’on n’a pas la science infuse.

Avec les voix de : Mélanie Fazi, Laurent Genefort, et Lionel Davoust.

Lionel Davoust : Les liens entre la littérature et la musique sont extrêmement nombreux et, en général, les liens entre les auteurs et la musique sont nombreux aussi. Les univers musicaux, par exemple les bandes originales de films, ont énormément nourri l’imaginaire et le genre. Dans cet épisode, on va commencer à défricher et à voir ce qu’on peut dire justement sur tous ces liens potentiels, l’inspiration par la musique, la musique éventuellement comme méthode d’écriture, la musique comme musicalité de la langue…

Peut-être pour commencer, parce que c’est une question qui est fréquente et qui – je ne sais pas vous – revient assez souvent : est-ce que vous écrivez en musique ? Est-ce que la musique nourrit votre travail d’auteur ?

Mélanie Fazi : Moi oui, énormément. L’écriture en musique c’est moins systématique que ça l’était à une époque, mais c’est quelque chose qui est très présent. C’est aussi parce que la musique est, pour moi, une source d’inspiration vraiment principale.

LD : D’accord. Et elle t’inspire de quelle manière ?

MF : D’énormément de manières différentes. Ça va être soi l’ambiance d’une chanson qui me fait naître des images, ça m’est arrivé assez souvent. Parfois – c’est quelque chose qui m’intrigue toujours – j’accroche sur une phrase d’une chanson, cette phrase me reste en tête et elle prend un autre sens. C’est peut-être aussi parce que la musique, et les chansons en particulier, ont souvent un côté très allusif qui fait qu’on peut plaquer des sens personnels dessus. Le sens n’est pas toujours extrêmement clair, ça fait travailler l’imagination. Je peux avoir une scène qui nait en entendant une phrase et tout se déploie à partir de là. Ensuite, souvent, je vais écouter cette chanson en cours d’écriture. Donc ça peut être de plusieurs manières différentes, mais je dirais que principalement c’est ça, des sources d’inspiration.

Laurent Genefort : Pendant des années, au début, je me suis mis en condition avec de la musique de film en fond sonore. Moi, c’est un peu l’inverse de toi Mélanie, dès qu’il y a des paroles ça me déconcentre et je n’arrive pas à me mettre dans l’ambiance. Donc j’ai besoin que la musique soit symphonique, qu’il n’y ait pas de paroles. J’adore la musique de films des années 70-80 parce que je trouve que c’était l’âge d’or de la musique de film américaine avec John Williams, Jerry Goldsmith, James Horner, etc. plus une demi-douzaine d’autres. Mais c’est vrai qu’à une époque ça a commencé à me gêner plus qu’autre chose. J’écrivais en musique, et puis j’écoutais de la musique avant d’écrire, pour me mettre en condition, et puis enfin j’ai cessé.

LD : J’ai tendance à faire comme toi. Souvent je vais pour écrire et je sens que j’ai besoin de support, et je me dis « ah, je vais écrire en musique aujourd’hui » et au bout de 2 minutes je coupe parce que ça me parasite, en fait.

MF : Ça m’arrive aussi. Ce que tu dis, j’ai entendu beaucoup d’autres auteurs le dire : ils vont notamment écouter des musiques de film, et particulièrement des musiques type Le Seigneur des Anneaux, des choses un peu épiques pour des scènes de Fantasy, des choses comme ça, souvent des musiques de film. Je pense qu’ils recherchent quelque chose que moi je recherche dans les chansons aussi, qui est une espèce de forme de transe. J’ai un cas un peu extrême où j’ai écouté une même chanson – en plus une chanson qu’on n’irait pas chercher – pour un texte qui s’appelle Trois Renards[1] qui a une scène un peu fantastique à la fin, une chanson de Dominique A qui s’appelle Le Convoi. Le texte m’intriguait énormément, il est presque Fantastique, et écouté en boucle, c’est lancinant, on a un truc… ça m’a foutu en transe. Par contre ça rend dingue. J’ai écrit cette scène en un après-midi avec cette chanson-là en boucle, et j’étais dans une espèce d’état second, je pense qu’il fallait ça pour la scène. Donc il y a une espèce de recherche de transe ou de…

LG : Je suis d’accord, d’ailleurs c’est… Bon ça marche pas avec Tata Yoyo.

(rires)

MF : Il y a une chose qui m’a frappée. On parle de musiques de films, quelque chose qui est assez fréquent, et de temps en temps j’ai remarqué qu’il y a des artistes inspirants… Par exemple, je connais énormément d’auteurs dans l’Imaginaire ou la Science-Fiction qui ont eu des textes inspirés par Kate Bush. J’en ai parlé avec David Calvo, avec Graham Joyce, moi-même elle m’a inspiré des textes. Il y a des gens comme ça qui ont un univers tellement fécond que ça influence l’imaginaire d’autres personnes.

LD : J’aime beaucoup ce que tu dis sur le texte qui est allusif, et qui permet justement d’habiter l’espace, puisque l’inspiration ne nait pas du vide, forcément, elle est allumée par quelque chose.

MF : Et ce qui est intéressant, c’est qu’une fois j’ai écrit une nouvelle inspirée par une chanson. Elle a connu plusieurs versions et j’ai essayé un truc expérimental qui n’a pas du tout marché. Comme c’était inspiré d’une chanson dont je ne comprenais pas le sens, et ça m’intriguait beaucoup, j’ai essayé de reproduire ça dans le texte et de ne pas donner la clé des évènements qui se passaient. Et la première version était tellement allusive – exactement comme on le fait dans une chanson – que tous les lecteurs m’ont dit « euh… oui, mais non » en fait.

(Rires)

MF : « C’est trop allusif, on veut savoir ce qu’il se passe » donc il a fallu que je rallonge le texte. L’expérience ensuite d’écrire des paroles m’a prouvé qu’on n’écrit pas du tout pareil les deux.

LD : Dans ma quête perpétuelle de la productivité, je suis tombé au fur et à mesure sur un service qui s’appelle Focus@will[2] dont j’ai parlé assez souvent. Alors, je ne suis pas neurologue donc je ne peux pas exactement juger de la validité, mais ils avancent très rapidement que nos cerveaux sont toujours les mêmes qu’il y a quelques dizaines de milliers d’années, c’est-à-dire qu’ils ont évolué pour repérer s’il n’y avait pas un lion qui allait nous manger derrière le tas d’herbes. C’est une espèce de parti pris mental de survie primale qui est toujours sur le qui-vive. Ce qui explique pourquoi on peut être assez facilement déconcentrés, pourquoi une notification sur le téléphone portable qui nous ping 15 fois par jour c’est une catastrophe parce que ça sort de l’état de concentration. Et certains auteurs disent qu’il faut approximativement 20-25 minutes pour se mettre profondément dans un travail. La musique – et les types de focus@will disent qu’ils font de la musique exprès pour ça – peut avoir cet effet, particulièrement quand elle est en sourdine, d’occuper cette partie-là du cerveau, qui tel un petit chaton voudrait se précipiter sur le moindre truc brillant, de manière à lui donner une espèce de récompense constante. Je trouve que l’écriture en musique peut être intéressante pour ça, quand c’est quelque chose qui finalement n’est plus conscient, mais qui occupe la part superficielle de l’esprit qui se déconcentrerait facilement pour laisser la part adulte et mûre travailler sur son texte.

MF : Je pense que c’est assez juste. Quand je fais ce truc de me faire la BO pour un texte et de la passer en boucle, j’ai constaté que, peut-être, je vais avoir un peu de mal les 10 premières minutes, mais au bout d’un moment j’ai tellement passé le truc en boucle que j’arrête d’y prêter attention. En même temps il est quand même là et il influence énormément le rythme d’écriture, la façon dont on est dans l’ambiance ou autre, mais on n’y prête plus une attention consciente, effectivement.

LD : J’ai vu ça aussi. Alors, c’est assez étrange, mais quand j’avais de grosses sessions d’écriture nécessaires parce qu’il fallait que je produise beaucoup, je me mettais très fréquemment – ça va paraître un peu surréaliste – sur YouTube. On y trouve des mix de une ou deux heures de « trance melodic ». Et le rythme très linéaire, le « Booms, Booms, Booms » tout le temps – en baissant le son je n’avais quasiment plus que ça – faisait peut-être comme les rythmes binauraux qui sont censés aider à la concentration. Et quelque part ça avait un effet tranquillisant pour écrire, peu importe la scène, ça donnait une forme de stabilisation.

Mélanie… Alors, ça nous fait partir un peu sur une tangente, mais tu traduis dans des cafés, aussi ? Est-ce que tu écris dans des cafés, est-ce que le côté ambiance/bruits t’aide à la concentration ?

MF : Alors, bonne question.

LD : Est-ce qu’il y a un lien ou bien rien à voir ?

MF : Pour la traduction ça m’aide, mais après dans les cafés tout dépend de la musique, oui. Dans un café où je vais travailler en ce moment, ils passent des fois de la très bonne musique, ils passaient du David Bowie la semaine dernière, j’ai passé dix minutes à chanter donc pour la productivité c’était pas ça…

(rires)

LD : Oui, c’est pas terrible.

LG : Faut éviter les bars karaoké aussi.

(rires)

MF : En fait j’ai ce problème, c’est que je suis extrêmement sensible à la musique, et du coup autant ça m’aide justement à me mettre en conditions si je choisis, si je crée ma bulle musicale, autant je peux même être sortie d’une conversation dans un bar parce que simplement il y a une chanson que je reconnais.

LD : D’accord.

MF : La musique a un effet très fort sur moi.

LG : Moi c’est pareil.

MF : Je me posais une question : est-ce que ça vous est déjà arrivé – c’est quelque chose qui est assez fréquent chez moi – d’avoir des chansons, des musiques en l’occurrence, qui sont associées à des personnages ? J’ai eu un exemple très précis de ça pour une de mes nouvelles où j’ai le même personnage qui a des flash-back, et donc je présente le même personnage à deux âges de sa vie, et chacun des deux est symbolisé pour moi par une musique très spécifique. J’écoutais les Kills pour une espèce de rage adolescente, et une chanson d’Amanda Palmer pour un côté plus mélancolique, je switchais vraiment de l’un à l’autre pour avoir les deux aspects du personnage. Et je fais ça très souvent. Une chanson, pour moi me dit le personnage, me dit son intériorité.

LG : En tout cas c’est très cinématographique comme principe, d’associer un personnage à un…

MF : Oui, un thème.

LG : Voilà, à un thème musical.

LD : Moi ça m’arrive très souvent, et même ça m’arrive pour carrément l’univers d’un bouquin ou d’une série. Quand j’écrivais les Léviathan, c’était devenu un rituel, notamment quand j’écrivais le 2e, je mettais toujours la même chanson parce que j’imaginais – alors on a tous ses rêves et ses fantasmes dans le secret de son écriture – j’imaginais que si jamais il y avait un film, il y avait toujours la chanson qui va à la fin. Et je me suis dit, si ça devait arriver – ça n’arrivera jamais, même si une voyante me l’a promis, mais ça c’est une autre histoire – je m’imaginais toujours que ce serait ça. Et pour moi, ça devenait une forme de rituel de mise en condition pour retrouver l’ambiance de l’histoire. Donc oui, complètement.

MF : J’ai déjà eu des cas aussi où il y a une chanson qui s’est invitée à un moment donné pour donner une précision à une scène. Et récemment, dans un texte qui se termine par une scène de danse plus ou moins, j’étais en cours d’écriture et j’étais vraiment à quelques pages d’écrire ça quand une chanson s’est imposée, que j’ai intégré littéralement dans le texte en la citant. Et c’était impressionnant à quel point cette scène, qui était un peu floue, à partir du moment où j’ai su quelle était la chanson, ça me venait. Par contre je fais très attention avec le fait de citer ou pas des chansons. Notamment quand on débute, on a beaucoup ce côté on veut mettre des références partout, et ça finit par faire un peu adolescent je trouve. Il y a ça, il y a la mode des BO qui sont données avec les textes, ça peut être très intéressant, mais ça peut aussi avoir un côté j’expose un peu ma discothèque et il faut faire assez attention à ça.

LD : La tentation de la citation, notamment quand on débute, je pense que pour beaucoup il y a une forme d’humilité en se disant « je ne suis qu’un petit, mais je vais me mettre sous l’égide d’un grand, si mon texte n’est pas bon, vous aurez au moins lu la citation d’un type intéressant ». Moi j’aime beaucoup le jeu référentiel avec la citation, mais effectivement je suis d’accord qu’il faut éviter de tomber dans le systématisme là-dessus, il ne faut pas avoir peur de se mettre en avant tout seul sans avoir recours au patronage des géants qui nous ont précédés.

MF : Il y a aussi pour moi un point bloquant dans les citations, aussi bien les citations au début d’un texte qu’une chanson spécifique mentionnée dans le texte. Le problème, c’est qu’à moins que le lecteur connaisse la chanson en l’occurrence, ça peut tomber complètement à plat, parce qu’on lui balance un truc qui représente beaucoup pour nous et pas du tout pour lui. Donc soit on lui donne finalement à entendre et à ressentir dans le texte, soit on balance « un tel écoute telle chanson » et ça va faire un flop.

LG : Oui, c’est vrai que c’est un piège, le piège de la culture commune avec celui à qui on s’adresse. C’est intéressant aussi quand il y a de la création des deux côtés. Quand par exemple il y a la Volte qui édite à la fois un bouquin et une BO, on va dire, mais qui a été composée pour le roman. Là c’est plus intéressant.

LD : Là on est dans le transmédia à ce moment-là, c’est une prolongation de l’expérience d’une autre façon.

LG : Et puis ça s’insémine l’un l’autre, ce qui est intéressant. On est dans quelque chose de dynamique et pas l’un procède de l’autre uniquement, ce n’est pas à sens unique pour le coup.

LD : Complètement.

MF : On a eu ce cas de figure d’ailleurs, Lionel et moi en tout cas, Laurent je ne sais plus, d’un compositeur qui nous a contactés – Jérôme Marie[3] – pour écrire des musiques symphoniques inspirées par nos textes, et c’était extrêmement touchant à entendre, d’entendre comment ce qu’on a écrit peut résonner dans la tête de quelqu’un d’autre.

LD : Complètement.

LG : J’adorerais ça.

LD : De manière générale, le travail d’adaptation dans d’autres médias me fascine toujours. De voir, ne serait-ce qu’une illustration qui va naître pour un livre, c’est quelque chose pour moi de toujours très touchant et bluffant, parce qu’on voit les choses naître, mais avec un regard autre, et approprié par le regard d’un autre créateur.

LG : Cela dit on fait du texte, et pour moi le texte doit générer sa propre musique d’une certaine manière.

LD : Oui.

LG : Donc ce que lit le lecteur, ce n’est pas un assemblage de mots, ce n’est pas que du sens. C’est aussi une musique. C’est là où c’est intéressant quand on fait de la littérature, c’est qu’on produit notre propre musique de mots. Et finalement la musique de la littérature pour moi c’est la poésie. Alors elle est pure quand on fait de la poésie, mais dans la prose elle-même on a de la musique, une petite musique. Et dès qu’on tourne une phrase en fonction de son rythme et de l’harmonie des sons, on fait de la poésie et donc de la musique.

LD : Tout à fait. Je ne sais pas si c’est pareil pour toi, mais une des raisons pour lesquelles je n’écris pas en musique ou alors c’est des trucs que je n’écoute pas, c’est que ça interfère avec cette musique-là.

LG : Exactement. Je cite souvent Stefan Wul – c’était un poète, il a fait des romans, des nouvelles, mais aussi de la poésie – et lui ce qu’il avait dès le début, mais après c’est devenu systématique dans Noô[4], son dernier roman, c’est qu’il noyait dans le texte des alexandrins sans le dire. Alors des fois, il faut être un peu attentif, mais ça ajoutait un côté litanie qui faisait qu’on se sentait glisser tout à coup. Des fois il y a des rythmes 3-3, 3-3, qui se glissent. Dans Noô il y en a des dizaines. Par exemple j’en ai repéré un au hasard. Les personnages traversent une jungle très très épaisse, le personnage est à moitié dans les vapes, et à un moment il dit « La puanteur montait en se tordant les bras dans le décor des branches ».

LD : Wow.

LG : Évidemment c’est très… On a ce rythme, et là on ressent l’intériorité du personnage qui est lui-même à moitié dans les vapes, qui respire cette espèce de moiteur, etc. et qui est à moitié halluciné. On est dans cette ambiance. Et finalement, la musique de la langue, c’est elle qui crée cette ambiance.

LD : C’est vrai que c’est une question qui est parfois posée, c’est comment construire son style. Et je pense que c’est pas tant une question de construire son style qu’une question de trouver sa musique. J’ai l’impression de plus en plus que quand une scène (ou un bouquin ou un récit) fonctionne bien, quand je le fais et que je le sens bien, quelque part c’est que j’ai la bonne musique, la bonne sonorité, le bon rythme, et si j’ai ça finalement les mots tombent au bon endroit quelque part. C’est peut-être aller le chercher vers la musique plutôt que vers la langue pure. Trouver son style c’est peut-être trouver son rythme.

LG : Alors Flaubert avait une technique, il avait son gueuloir, et c’est une façon d’éprouver soi-même la musique de son texte.

MF : Complètement.

LG : Mais voilà, il suffit simplement de se relire, qui est une façon de se dire intérieurement, de se gueuler intérieurement ses phrases, et c’est là qu’on voit justement si la phrase est musicale ou pas.

LD : Pour terminer, une citation de Nietzsche qui nous dit, et finalement c’est très en rapport avec ce par quoi on a conclu, donc Nietzche nous dit « Ceux qu’on a vus danser ont été pris pour des fous par ceux qui n’entendaient pas la musique ».

Jingle : C’était Procrastination, merci de nous avoir suivis. Maintenant assez procrastiné, allez écrire, écouter de la musique, ou les deux.


[1] Recueil Le Jardin des Silences, 2014

[2] https://lioneldavoust.com/item/focuswill

[3] https://jmariecompositeur.wixsite.com/wanuprod

[4] Stefan Wul était un écrivain de Science-Fiction Français. Son dernier roman, Noô, a été écrit en 1977.

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