Brèves symphoniques #30 – Séries d’animation japonaises (1)

Dans cet article, je vous parle de trois séries d’animation japonaises (des anime, oui), dont je n’ai pas lu les œuvres originales desquelles elles sont les adaptations. Vous pouvez cliquer => ici <= pour accéder aux warnings de ces trois séries, disponibles sur Netflix :

  • Maniac : Anthologie macabre (horreur)
  • Romantic Killer (Humour)
  • Another (Horreur).

Maniac par Junji Itô : Anthologie macabre

Réalisateur : Tagashira Shinobu

Scénariste : Sawada Kaoru

2022, disponible sur Netflix

12 épisodes indépendants

Horreur psychologique et/ou Fantastique

De quoi ça parle ? Adaptation de 20 histoires de Junji Itô

Avant toute chose, je connaissais Junji Itô de nom et de réputation, mais je n’avais lu aucune de ses histoires. L’anime représente ainsi une porte d’entrée à son univers glauque et dérangeant, et suite à mon visionnage j’ai réellement eu envie d’en découvrir davantage. L’anthologie elle-même est assez inégale : on a un premier épisode difficile à regarder tant on peine à en comprendre l’intérêt (et à supporter les hurlements très agaçants de ses personnages), et les autres histoires oscillent entre le « meh » et le « fascinant ». Elles ne font pas spécialement peur et elle sont peu gore, mais certains concepts se suffisent à eux-mêmes tellement ils sont glauques et inventifs. Je retiens particulièrement les segments suivants : « Les ballons aux pendus », « Moisissures » (qui m’a rappelé une nouvelle de Stephen King, d’ailleurs, pour vous donner une idée de l’ambiance), « La ville aux pierres tombales », « L’archéologie de la terreur » (ma préférée, je pense), « La fille perverse » et « La femme qui chuchote ». Par contre, j’ai trouvé que les histoires avaient des fins assez abruptes.

Romantic Killer

Adaptation du manga de Momose Wataru

Réalisateur : Ichikawa Kazuya

Scénariste : Fukuda Hiroko

2022, disponible sur Netflix

1 saison de 12 épisodes

Humour (malgré ce que le titre peut laisser penser, il n’y a pas réellement de romance)

De quoi ça parle ? Une petite créature mignonne est bien décidée à apporter un peu de romance dans la vie d’une lycéenne célibataire endurcie, quitte à recourir aux grands moyens.

Je suis toujours un peu méfiante devant ce genre de pitch, mais qu’est-ce que j’ai pu rire ! L’anime reprend les codes du shojo romance, partant du principe que les spectateurices et les personnages les connaissent aussi, afin de les désamorcer et/ou les tourner en dérision. On retrouve donc la petite mascotte peluche alacon, les situations improbables, et un harem de personnages masculins qui n’ont pas demandé à se retrouver là-dedans, pas plus que la protagoniste qui n’a pas du tout envie d’être en couple (d’ailleurs, j’ai bien aimé la fin ouverte de cette saison, je ne sais pas quelle direction prend le manga, par contre). Mais au-delà de l’humour, l’anime traite aussi de sujets plus importants, tels que les préjugés ou le harcèlement que subit l’un des personnages masculins.

Après, faut pas regarder de trop près, l’anime tourne quand même autour du fait de forcer une lycéenne dans une situation qu’elle ne veut pas, mais j’ai quand même trouvé l’anime très drôle ^^

Another

Adaptation du roman de Yukito Ayatsuji (adaptation manga par Kadokawa Shoten)

Réalisateur : Tsutomu Mizushima

Scénariste : Ryō Higaki

1 saison de 12 épisodes + 1 spécial

Horreur Fantastique

De quoi ça parle ? Après avoir intégré une école dans sa ville natale, un lycéen découvre que sa classe est la proie d’une terrible malédiction.

Comment décrire cet anime à part : « c’est n’importe quoi ! » ? Another me fait un peu penser à une sorte de Destination Finale. En raison de la malédiction (que les personnages vont essayer de décrypter au fil de la série), les élèves de la classe vont mourir les uns après les autres dans des circonstances violentes, plus ou moins improbables, mais qui arrivent (parfois) à faire grincer des dents tant on s’imagine être à leur place. Le rythme est relativement lent, les personnages pas très intéressants, en fait, on est juste là pour voir mourir des gamins (ahem, je sais que dit comme ça…), jusqu’à un final explosif de n’importe quoi et d’hémoglobine. Je ne sais pas comment est l’oeuvre de base, mais j’avoue que la 1ère fois que j’ai vu cette série, je l’ai trouvée fun (la 2e fois, j’ai surtout vu le n’importe quoi).

Une réflexion sur “Brèves symphoniques #30 – Séries d’animation japonaises (1)

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