Moi, quand je me réincarne en slime (Tomes 1-11 / Saison 1), Fuse & Taiki Kawakami & Mitz Vah

Tomes 1 à 11 du manga Moi, quand je me réincarne en slime. Il y a un kitsune blanc et lilas au crochet à droite.

Moi, quand je me réincarne en slime

Tensei shitara Slime datta ken

Manga de Fuse & Taiki Kawakami & Mitz Vah, adaptation du light novel du même nom

Shonen Fantasy/Isekai/Humour

Le manga est publié depuis 2015 en VO, depuis 2017 en VF chez Kurokawa, traduit par Erica Moriya

24 tomes VO / 21 tomes VF (en cours)

Anime : 2 saisons (en cours), disponibles sur Crunchyroll. Trailer

Comment un slime devient le seigneur du royaume !
Satoru, employé de bureau lambda, se fait assassiner par un criminel en pleine rue. Son histoire aurait dû s’arrêter là, mais il se retrouve soudain réincarné dans un autre monde sous la forme d’un Slime, le monstre le plus faible du bestiaire fantastique. Le voilà équipé de deux compétences uniques :  » Prédateur « , lui permettant de récupérer les aptitudes de ses adversaires, et  » Grand Sage « , grâce à laquelle il acquiert une compréhension aiguë de son environnement. Même muni de ces seules armes, ses chances de survie semblent cependant limitées…

Mon avis

Note : J’ai lu les 21 tomes sortis et regardé les 2 saisons. Ce présent avis ne porte que sur les 11 premiers tomes et la première saison correspondante. J’essaie au maximum de ne pas anticiper la suite pour ne pas spoiler ce début.

Satoru, salarié banal comme on en trouve des milliers, ne s’attendait ni à se faire tuer en pleine rue, ni à ressusciter. Le problème, c’est qu’il se retrouve non seulement dans un univers inconnu, mais en plus, il est réincarné en slime, donc, une boule bleue dénuée de sensations et de pouvoirs.

Enfin, ça, c’était au début. Parce que ce petit slime désormais dénommé Limule se révèle complètement cheaté, avec des compétences à la fois très utiles et très puissantes.

Difficile de ne pas penser aux jeux vidéo type RPG de Fantasy. On y retrouve tout un bestiaire de monstres et d’êtres de fantasy, des environnements différents, et surtout, tout un système de classes et de compétences qui peuvent évoluer au fil des expériences. Ce qui peut être très utile pour les combats, surtout que Limule a quand même gagné au loto. Difficile dans ces conditions d’avoir peur pour les personnages, mais franchement… ce n’est pas l’intérêt.

On a presque plus affaire à un « jeu de gestion » : Limule est certes surpuissant, mais ce n’est pas forcément le cas des monstres dont il va se retrouver le seigneur à l’insu de son plein gré. Limule est hyper attachant, il déborde de bonnes intentions et veut s’entendre avec tout le monde. Il décide donc de protéger tout ce petit monde, et si possible de faire en sorte qu’ils ne soient plus les cibles d’autres monstres ou de héros en quête d’aventures. Ce qui signifie prouver que ses monstres ne sont pas des menaces, et nouer des alliances judicieuses avec les autres nations, notamment humaines et naines, ce qui passe notamment par le commerce. Tout en évitant de s’attirer l’inimitié de nations rivales. Eh oui, ça demande un sacré équilibre, tout ça.

L’œuvre est très drôle, et repose pas mal sur le contraste : Limule est surpuissant malgré son apparence, et ses « lieutenants » ne sont pas non plus à prendre avec des pincettes malgré/à cause de l’adoration excessive qu’ils vouent à leur nouveau seigneur. Mais on y aborde aussi des sujets plus sombres, y compris du côté des antagonistes. On y voit ainsi à quelles extrémités un roi arrive pour sauver son peuple de la famine, il y a une sorte de racisme ambiant par rapport à la façon dont sont considérés les monstres, et ça aborde aussi une certaine forme d’esclavage, même si ça reste évoqué pour le moment.

Un petit mot sur l’anime pour finir. Il suit bien le manga, même s’il y a quelques différences chronologiques, rapport au fait qu’apparemment, l’anime est avant tout une adaptation des romans. Mais l’histoire, les personnages, les situations, restent les mêmes. L’anime est très coloré, les animations et combats sont fluides. Si vous n’avez pas envie de vous lancer dans cette histoire mais que vous n’avez pas envie de lire les mangas, l’anime est très chouette.

Le seul bémol que je trouve, en fait, n’est pas propre à cette œuvre en particulier, mais c’est quelque chose qui fatigue un peu : le fanservice, aka la sursexualisation des personnages féminins. Ca ne concerne que quelques personnages/situations, mais ça reste suffisamment présent pour le signaler.

Bilan

Même si on lève un peu les yeux devant l’habituel fan service, j’aime beaucoup ce manga/cet anime : drôle, frais, coloré, avec des personnages très attachants et un net message sur le vivre ensemble derrière l’humour et l’univers RPG fantasy.

Et ailleurs, qu’en pense-t-on ?

2 réflexions sur “Moi, quand je me réincarne en slime (Tomes 1-11 / Saison 1), Fuse & Taiki Kawakami & Mitz Vah

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