Vous lisez Procrastination : S03E05 – Retour des poditeurs #1

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Liste des Episodes transcrits

Une nouveauté de cette saison de Procrastination : tous les cinq épisodes (au plus), Mélanie, Laurent et Lionel vous proposent de revenir sur vos commentaires, retours, questions reçus au sujet du podcast. Si un thème est trop vaste, il pourra donner un épisode à part entière, mais c’est le lieu idéal pour discuter de points de détail ou éventuellement revisiter rapidement un sujet précédent. Au programme de cet épisode :
– Peut-être pourrait-il y avoir davantage d’exemples tirés d’autres genres que l’imaginaire dans le podcast ?
– Pourquoi ce titre, Procrastination ?
– Pourriez-vous faire une émission sur la cartographie ?
– Ne pas vouloir lire… peut conduire à un plagiat involontaire.
– Word peut-il vraiment servir à écrire un livre ?
– Lionel Davoust fera-t-il une imitation idiote dans cet épisode ?
Pour transmettre vos questionnements et retours, l’endroit le plus indiqué est le fil correspondant de la saison sur le forum Elbakin.net
(Blog de Lionel Davoust)

S03E05 : Retour des poditeurs #1

(Transcription : Symphonie ; Relecture et corrections : Umanimo)

Vous écoutez Procrastination, Saison 3 Episode 5 : Retour des poditeurs #1

Podcast sur l’écriture en 15 minutes.

Parce que vous avez autre chose à faire.

Et qu’on n’a pas la science infuse.

Avec les voix de : Mélanie Fazi, Laurent Genefort, et Lionel Davoust.

Lionel Davoust : Alors, c’est un titre un peu barbare, mais au fil du temps on a reçu pas mal de questions, de commentaires, parfois même des rectifications, et on veut tous vous remercier pour votre feedback sur le podcast. Et on s’était dit que… Alors certaines questions parfois sont devenues – alors on consigne ça dans une jolie feuille où on note parfois des idées de thèmes, mais parfois certaines questions ou certains commentaires ne nécessitent pas un épisode entier, et donc on peut adresser ces questions-là en discutant ensemble. Donc on les a préparées, n’hésitez pas à nous envoyer vos retours – on vous remercie d’ailleurs de vos retours souvent enthousiastes sur le podcast –, mais le meilleur endroit pour poster ça, c’est sur le fil du forum d’Elbakin.net qui, je le rappelle, nous diffuse et nous héberge gentiment. Donc c’est à peu près l’endroit où on peut voir ce qui est dit.

On ne répond pas toujours forcément parce qu’il y a pas mal de retours et c’est difficile de tout suivre, cependant on consigne tout bien scrupuleusement. Donc n’hésitez pas à poser vos questions à l’avenir, et puis en fonction des retours qu’on aura ce sera peut-être un rendez-vous régulier qu’on fera de saison en saison, ça fait partie des petites nouveautés que j’avais annoncées en début de saison. Et puis n’hésitez pas simplement à nous dire si ce genre d’initiatives vous plaît.

Alors, c’est parti, envoyons.

Une des questions – je dirais que c’est la question qui nous revient le plus souvent – c’est une question de technique concernant le podcast, c’est : « En allant sur YouTube, ou sur tel autre réseau ou plateforme, je n’ai pas trouvé l’épisode, est-ce que je suis aveugle ou est-ce que vous avez oublié de les mettre ? ». Alors, non, j’ai une bonne nouvelle, vous n’êtes pas aveugle. C’est simplement que tous les réseaux ne sont pas faciles à mettre à jour au même moment. Ce sont les membres d’Elbakin.net qui font ça bénévolement pour soutenir le podcast. Notamment YouTube, c’est compliqué, parce qu’il faut faire un montage avec une image, donc c’est un peu plus long à faire. À peu près tous les réseaux sont rattrapés au fur et à mesure. Ne vous inquiétez pas, merci de nous le signaler en nous disant « est-ce que c’est un oubli ? » au cas où. Ce ne sont pas des oublis, c’est juste que en gros le temps est rattrapé petit à petit en fonction des réseaux, donc ne vous inquiétez pas, ça arrive. Merci en tout cas de votre fidélité.

Alors, plutôt une remarque générale, c’est : « Une chose qui m’a surpris et qui pourrait enrichir le podcast, c’est la rareté des exemples d’auteurs de la littérature « générale » décortiqués dans leurs procédés d’écriture. Il arrive que des auteurs classiques soient mentionnés, [Mélanie] Fazi parle de Shakespeare parmi ses goûts littéraires par exemple. Dans l’épisode sur la musique, il est question de Flaubert et de son gueuloir qu’il utilisait pour essayer ses phrases à voix haute. Mais dans ce que j’ai écouté ce n’est quasiment jamais pour montrer comment ils s’y prennent pour écrire, structurer l’histoire etc. Or il y a des sujets sur lesquels la littérature classique peut être extrêmement intéressante, même pour écrire des récits relevant des genres de l’Imaginaire. Dans l’épisode sur les débuts, il est question du trope As you know Bob qui sert à exposer des informations aux lecteurs en passant par l’intermédiaire d’un dialogue entre personnages, donnant des résultats parfois artificiels quand c’est médiocrement fait ». Je passe un peu, la personne nous cite, ce qui est très juste, Molière et Corneille « Qu’est-ce que tu dis Silvère, Elvire m’as-tu fait un rapport sincère » [1]etc, « ce n’est qu’un exemple parmi d’autres et c’est logique que les références aux auteurs et autrices de l’Imaginaire soient majoritaires, mais ici et là, une petite comparaison avec ce qu’il se fait ailleurs en littérature serait bien intéressante pour compléter. Je soumets ça à la barre ».

Mélanie Fazi : Ma réaction en lisant ce commentaire que j’avais lu sur le forum effectivement est de me dire que c’est en partie un hasard. En tout cas à titre personnel je lis à l’heure actuelle beaucoup plus de littérature je dirais « générale » que de Science-Fiction, c’est vrai qu’on a peut-être l’idée qu’on s’adresse à un lectorat de Science-Fiction et que certains exemples sont plus parlants. Ce qui me vient, c’est qu’il a peut-être beaucoup plus de spécificités de points dans les genres. Par exemple, parler de développement d’univers ou des choses très spécifiques aux genres, j’ai plus de mal à voir quelque chose qui serait commun, j’ai plus de mal à parler de littérature générale. Pour les parties strictement littéraires je ne fais pas de différence entre les deux à titre personnel. Donc c’est plus facile de partir sur des spécificités des genres que des spécificités peut-être de livres publiés hors genres. En tout cas, j’ai pris note de cette remarque et à titre personnel j’essaierai de mettre un peu plus d’exemples tirés de mes lectures.

Laurent Genefort : Moi, c’est un peu différent. J’ai une formation universitaire qui fait que je connais bien la littérature classique jusqu’au XXe siècle inclus, moi c’est plutôt un choix volontaire. Je me suis dit, moi je vais plutôt parler de ma paroisse, puis c’était une manière aussi d’être moins pédant aussi, de prendre quelque chose de plus contemporain et de ne pas faire appel justement à une culture qui puisse être considérée comme élitiste aujourd’hui – alors que c’est peut-être complètement débile –, et d’ailleurs je prends assez peu d’exemples de manière générale par rapport à vous deux. Je voulais essayer que ce soit le plus universel possible et donc d’essayer de moins faire appel à une culture particulière hors de ceux qui nous écoutent régulièrement et qui viennent de la sphère geek pour beaucoup. Mais cela dit encore une fois, oui, pourquoi pas. À partir du moment où il y a quelqu’un qui le signale et qu’il y a peut-être d’autres poditeurs pour lesquels c’est un manque, pourquoi pas et du coup je ne m’interdirai plus de le faire.

MF : En plus, je trouve que des fois en France on a un peu le complexe de séparer les genres et le reste, il me semble que c’est moins le cas chez les anglophones qui par exemple vont beaucoup intégrer Shakespeare dans leur Imaginaire. Et c’est vrai que c’est intéressant de refaire le lien. Je me souviens d’avoir cité Virginie Despentes un jour où on parlait d’écriture et de choses comme ça, je ne vois pas une barrière stricte entre les deux et c’est vrai qu’on pourrait peut-être mélanger un peu plus. Enfin en tout cas d’essayer de veiller à le faire.

LD : Moi je suis d’accord sur ce que dit – je crois que c’était une poditrice, qui justement nous dit que effectivement, pour les bases, les techniques narratives fondatrices, se retrouvent évidemment – je suis comme toi Mélanie, je ne fais pas de différence entre l’Imaginaire et la littérature générale. Moi j’avoue, très humblement, j’ai une culture plus transmedia où je m’abreuve transversalement à travers jeux vidéo, séries TV, cinéma etc., donc j’ai probablement une culture classique un petit peu plus lacunaire.

Il y a aussi le fait que pour moi il y a beaucoup de choses dans les classiques qui sont admirables, bien sûr, mais d’autres aussi qui sont datées. Si on regarde par exemple – je crois que j’ai déjà cité cet exemple – l’incipit de Les Misérables, c’est quasiment impossible de faire quelque chose comme ça aujourd’hui. Donc pour certaines choses, je suis entièrement d’accord, certains classiques restent fondateurs bien évidemment sur la manière de raconter une histoire, certaines choses sont peut-être moins actuelles aussi.

MF : Cela dit, je n’avais pas compris la remarque comme strictement parler de classiques, mais parler d’autres genres que la Science-Fiction.

LD : Oui, bien sûr !

MF : Et peut-être parler d’auteurs un peu plus contemporains qu’on n’a pas forcément cités.

LD : Tout à fait. Moi j’ai plutôt tendance à aller chercher d’autres expressions de l’Imaginaire que sont le cinéma, la télé, les jeux vidéo, qui sont des choses très humblement que je connais un poil mieux.

Retour général. On nous dit : « Pourquoi ce titre ? C’était prévu depuis terrrrrriblement[2] longtemps ? ».

MF : Je crois qu’on nous a fait absolument toutes les blagues possibles sur Procrastination, notamment le « j’écouterai demain ».

LD : C’est ça, effectivement qui revient très régulièrement sur les relais d’épisodes. Je plaide coupable sur cette idée…

MF : C’est ta faute.

LD : C’est ma faute, c’est moi qui ai proposé d’intituler le podcast comme ça. Tout simplement c’est un petit clin d’œil – on en a parlé au premier épisode – au podcast dont on s’est inspirés qui est Writing Excuses, même si on n’a encore une fois pas de lien avec eux. Et tout simplement les auteurs étant connus pour procrastiner, l’idée de Procrastination c’est de pouvoir peut-être procrastiner un peu utile sur son écriture, mais pas en plus de 15 minutes, parce qu’il n’y a pas le temps.

LG : Et je me rappelle Lionel, quand tu m’as dit : « Ouais, est-ce que ça te dit de faire un podcast sur l’écriture ? ». J’ai dis « ouais, ça a l’air d’être cool ». Lionel : « Le titre sera Procrastination ». T’étais sûr !

[rires]

MF : J’aime bien le fait que ça donne un côté autodérision pour dire qu’on n’est pas là que pour faire des choses extrêmement sérieuses et intelligentes et brillantes.

LD : Tout à fait.

LG : Ce sur quoi on s’est complètement trompés.

LD : Exactement !

« Est-ce qu’il serait possible de faire une émission sur la cartographie ? Utilité et comment la réaliser surtout quand on n’est pas bon en dessin ».

MF : Ça, quand j’ai lu ce commentaire, je me suis demandé si c’était…Moi ce n’est absolument pas mon domaine de compétences d’une part, vous autres je ne sais pas trop, mais je me suis demandé si ce n’était pas plutôt une préoccupation d’auteurs débutants qui se posent des questions sur « Comment je vais représenter mon univers ? » mais dans la pratique il me semble que c’est un travail avec l’éditeur et peut-être plus l’illustrateur. En tout cas, je ne crois pas qu’on attende d’un auteur qu’il arrive avec une carte hyper chiadée, hyper…

LG : Non.

LD : Jamais.

MF : Ce n’est pas dans les compétences de base en tout cas.

LD : Non, non. Si on veut, on pourra parler de la cartographie au sens création d’univers. Par exemple un truc dont je pourrais parler parce que ça fait partie de mes anciens métiers autrefois jadis, au XXe siècle, comment ne pas faire des erreurs basiques de paysages, ce qui arrive par exemple fréquemment en Fantasy où on voit des trucs… Si on a une planète relativement de type terrestre, à moins d’avoir une sacrément bande explication, il y a des trucs géologiquement qui ne marchent pas, des fois. On ne peut pas mettre certains trucs à côté d’autres, ou alors il faut une bonne explication.

LG : Ça me fait penser aussi à quel est le rapport… Non, la question intéressante pour le rapport graphique entre l’auteur et l’éditeur. En fait, l’éditeur, ça fait partie de son métier que de proposer des illustrateurs et des graphistes à l’auteur qui peut en avoir besoin pour l’intérieur du texte. Donc si vous avez des cartes, des schémas aussi, ça fait partie du boulot de l’éditeur de mettre à disposition de l’auteur un graphiste, par exemple. Donc vous n’êtes pas tenus par défaut, sauf si l’éditeur dit clairement qu’il ne veut pas s’en occuper, mais normalement ça fait partie du boulot de l’éditeur de proposer quelqu’un qui va vous faire… Par exemple, moi j’ai eu pour Omale… Et dans beaucoup de mes bouquins moi j’aime bien insérer un schéma ou un symbole, ou quelque chose comme ça, et l’éditeur assure un support à ça normalement.

LD : Exactement. Moi dans Les Dieux Sauvages, j’ai une carte, que j’ai faite avec mes compétences de dessin maternelle supérieure, heureusement ou m’a adjoint une graphiste que je salue qui est Roxane Millard avec qui on a fait énormément d’échanges et c’est elle qui a fait la carte finale. On n’attend absolument pas de l’auteur qu’il soit un graphiste et qu’il fournisse la carte.

MF : En fait l’auteur est une feignasse. Il marque une page avec marqué « insérer carte ici » et il laisse quelqu’un faire tout le boulot.

[rires]

LD : Et après il laisse 300 pages en disant « ici insérer roman génial ».

[rires]

LD : Un retour sur le premier épisode de la saison 1, qui était La technique en écriture : « Ce que j’ajouterais, si je puis me permettre », oui, bien sûr vous pouvez, « sur le point des néo-écrivains qui ne veulent pas lire pour ne pas être influencés, outre les problèmes cités dans le podcast, on court aussi le risque de faire des clichés sans s’en rendre compte. Dans la mesure où il y a certains développements scénaristiques convenus qui relèvent en fait de la simple logique. Autrement dit, si on ne sait pas ce qu’il se fait en littérature, on prend le risque de réinventer la roue et on sera taxé de plagiat, en toute bonne foi ».

MF : Exactement. Moi ce que j’ai appris à ne pas faire en lisant beaucoup et en traduisant également, c’est à éviter les personnages qui, à longueur de page, haussent les épaules, hochent la tête etc. Au bout d’un moment on l’a tellement vu qu’on n’en peut plus. Et effectivement, plus on lit plus on tombe sur des trucs qu’on va trouver absolument grotesque ou cliché, et on va apprendre à ne pas les faire. Et je suis à 100% d’accord avec ça, oui.

LD : Tout à fait. Et d’ailleurs, soit dit en passant, ça peut rejoindre un peu ce qu’on disait sur les classiques tout à l’heure, là aussi les classiques sont une excellente école pour savoir ce qui s’est fait et qui est potentiellement devenu du domaine de l’archétype à l’échelle des siècles. Je ne sais plus si j’avais cité ça, mais Elisabeth Vonarburg disait… On a plein d’auteurs des fois qui veulent casser la maison, casser les moules etc., ce qui est très bien, et elle a cette expression que j’adore et que je dois citer régulièrement : « C’est bien de vouloir casser la maison, mais il faut connaître le plan pour savoir où placer les charges ».

Un retour sur l’épisode 11 de la saison 1 sur les logiciels d’écriture : « Un collègue prof de Français me disait que Word n’est pas fait pour écrire un livre, car il ne convient pas pour un grand nombre de pages. C’est une idée fausse, apparemment ? »

LG : Totalement fausse, il n’y a pas…

LD : Laurent a froncé les sourcils…

[rires]

LG : C’est mon avis et je le partage absolument, que Word est tout à fait adapté au roman, il a plein d’outils pour ça. Word tout seul fonctionne très bien, avec notamment tous les outils de manipulations de blocs de texte, de remplacements, de recherches etc. qui sont très efficaces. De soulignements, de recherche des occurrences… On peut notamment dans la marge gauche déplacer par exemple un paragraphe tout entier… Enfin voilà, il y a plein d’outils. Alors, faut apprendre un peu à s’en servir, mais ça vaut le coup d’apprendre, parce que pour moi c’est l’outil réellement le plus efficace, parce qu’il a plus de 20 ans de développement derrière orientés vers la manipulation de texte, de blocs de texte. Donc c’est pour moi réellement l’outil le plus adapté. Il est adapté non seulement à l’écriture, mais à la révision. C’est-à-dire qu’il y a des outils de révision – il y a un onglet pour ça, vous pouvez aller voir –, ça fait des sortes de couches de corrections, l’éditeur va vous renvoyer votre texte avec des annotations, donc il y a les commentaires et les révisions elles-mêmes où quand on l’active… Quand par exemple l’éditeur vous barre un mot, le mot va apparaître dans votre document barré, par exemple, et vous allez pouvoir valider ou invalider la correction. Et ça peut aller très vite. Parce que par exemple, dans un paragraphe, s’il y a 5 modifications par votre éditeur ou votre correcteur, vous allez pouvoir sélectionner le paragraphe entier, et tout valider – ou invalider – en même temps. Donc à partir d’un texte qui a été révisé par un correcteur ou un éditeur, vous pouvez valider ou invalider en une demi-heure un roman entier. Et ça il n’y a quasiment que Word pour faire ça.

Il y a aussi le fait que Word intègre un autre programme qui s’appelle Antidote, que vous pouvez acheter en complément de Word, qui rajoute un onglet de fonctionnalité dans Word, qui est un correcteur orthographique et grammatical et offre davantage d’outils, et les deux en même temps c’est un peu l’outil ultime d’écriture, pour moi.

MF : C’était plus une boutade – mais j’ai toujours écrit sous Word et je n’ai jamais imaginé écrire sur autre chose donc je pense que ça invalide – j’ai envie de dire j’ai traduit des livres de 1200 pages sous Word donc la question du nombre de pages, je pense, n’a aucun rapport.

LD : Oui, oui, complètement. Je traduis aussi beaucoup sous Word, même si je n’ai pas fait mystère que j’utilise Scrivener maintenant depuis plusieurs années avec joie et bonheur – et qu’il y a aussi un temps de développement et d’expérience [rires] – mais c’est vrai que pour la révision rien ne bat Word. Et c’est vrai que pour ça, malgré l’inimitié que je voue à Word maintenant, j’ai toujours un Word et j’ai toujours un abonnement Office 365, parce que pour la révision et l’échange avec un éditeur… Bon déjà, de facto, c’est le standard, et en plus il n’y a rien d’aussi efficace que ça pour échanger des corrections.

LG : Même le correcteur orthographique est bon d’ailleurs, il faut le mentionner. Le correcteur grammatical n’est pas mal, le correcteur orthographique est très bon, et moi je l’utilise souvent. D’ailleurs, en augmentant le dictionnaire personnel, c’est-à-dire les exceptions, c’est un logiciel qui fonctionne très bien.

MF : Les exceptions aux fautes et notamment les termes inventés, par exemple, qu’on peut ajouter au dictionnaire.

LG : Voilà. Moi ma version de base que j’utilise et que je trouve même meilleure que des versions ultérieures, pour MAC c’est la version de 2011 qui est vraiment très stable.

LD : Oui, j’avoue que Office 365 que j’utilise moi sous MAC ne fait rien comme toutes les autres applications MAC et c’est assez barbant. L’auto-correction dont le système ne marche pas dans Word à l’échelle du système… il y a quelques agacements divers.

On arrive à la fin, mais juste une dernière question – et on en a d’autres, donc on reviendra, si vous n’avez pas vu votre question n’ayez crainte, nous reviendrons et nous referons l’expérience. Sur le forum Elbakin, une question nous a été posée qui est, je lis : « Est-il prévu que Lionel Davoust fasse des imitations pendant les émissions, ce serait chouette, s’il y a un vote, je suis pour. »

MF : Je suis pour aussi !

LD [avec un accent espagnol à couper au couteau] : Yé m’appelle Inigo Montoya, toua écouté mon émissione, prépare-toua à écouter la suivante / Je m’appelle Inigo Montoya, tu as terminé mon émission, prépare-toi à écouter la suivante !

[rires]

LG : Et maintenant, Jacques Chirac !

Jingle : C’était Procrastination, merci de nous avoir suivis. Maintenant, assez procrastiné, allez écrire !


[1] Note de Symphonie : je n’y connais RIEN en théâtre et je n’ai pas réussi à retrouver une citation qui ressemble, donc j’ai fait au mieux.

[2] Lionel prononce ce mot en roulant les R pour allonger le mot.

Une réflexion sur “Vous lisez Procrastination : S03E05 – Retour des poditeurs #1

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