Vous lisez Procrastination : S03E15 – Retours des poditeurs #3 In space

Les liens vers l’épisode S03E15 : Script : Télécharger / Audio : Youtube ; Elbakin

Liste des Episodes transcrits

Pour la troisième fois, Mélanie, Laurent et Lionel ouvrent la boîte aux lettres du podcast et répondent aux questions et commentaires soulevés par les épisodes précédents. Au programme :
– Quand s’arrête-t-on de corriger un texte ?
– Comment se rend-on compte que l’on a acquis son style personnel ?
– De la dénomination des bêta-lecteurs
– Comment publier dans le paysage actuel quand on préfère la nouvelle ? (Blog de Lionel Davoust)

Et dans la suite de l’article la transcription de l’épisode. N’hésitez pas à intervenir dans les commentaires pour évoquer votre expérience !

S03E15 : Retours des poditeurs #3 In space

(Transcription : Symphonie ; Relecture et corrections : Umanimo)

Vous écoutez Procrastination, Saison 3 Episode 15 : Feedback des poditeurs #3 In space

Podcast sur l’écriture en 15 minutes.

Parce que vous avez autre chose à faire.

Et qu’on n’a pas la science infuse.

Avec les voix de : Mélanie Fazi, Laurent Genefort, et Lionel Davoust.

Lionel Davoust : Donc on vous rappelle que nous sommes hébergés et diffusés par Elbakin.net et que si vous avez des questions, des commentaires, des réponses, des corrections ou des idées de thèmes, vous pouvez toujours nous en faire part sur le ou les fils des saisons de Procrastination sur le forum Elbakin. Nous ne pouvons répondre à tout, mais nous lisons et si les questions sont vastes elles peuvent donner des thèmes, et si les questions sont un peu plus ponctuelles, nous les abordons dans des épisodes comme celui-ci. Et donc, démarrons sans attendre.

Une question ou un retour sur le forum Elbakin concernant l’épisode 12 de la saison 2 Question de survie pour les corrections, et le retour ou la question est : « Quand s’arrêter de corriger ? Personnellement, à chaque fois que je relis une de mes productions, si courte soit-elle, je peux toujours trouver quelque chose à corriger et je ne suis jamais vraiment content. J’ai l’impression que ce n’est pas moi qui décide que le texte est terminé car satisfaisant, mais que ce sont des hommes en blanc qui m’emportent tout baveux tandis que j’écume « Mais c’est encore mauvaaaaais ! » » [rires] Quand on s’arrête ?

Mélanie Fazi : Ah ! Avec l’expérience, peut-être ? J’ai jamais trop eu ce problème donc j’ai un peu de mal à répondre. Il me semble qu’avec l’expérience, on commence à sentir de mieux en mieux quand un texte a trouvé sa forme ou pas, que quand on a un doute ou un problème, est-ce que c’est pas là que c’est intéressant de faire appel à un bêta-lecteur, de confier le bébé à quelqu’un d’autre pour dire « bon, dis-moi un peu ce que je viens de faire ». Et pour le reste, je ne sais pas, je n’ai jamais vraiment eu ce problème là en fait.

Laurent Genefort : Clairement, le poditeur a raison. Je pense que si on restait cent ans avec un texte, on finirait d’ailleurs par le changer totalement et ça ferait un texte totalement nouveau, et donc c’est une tentation aussi de le réécrire, de le réécrire… Moi personnellement, au bout d’un moment ça me gave parce que je ne peux pas rester mille ans sur le même texte. J’ai d’autres idées, j’ai d’autres histoires… Il faut se méfier aussi, parce qu’on peut faire plus de mal que de bien. Moi, je n’oublie jamais que c’est un dialogue, une correction. C’est un dialogue entre moi et moi, mais aussi entre moi et le correcteur ou la correctrice, moi et l’éditeur, le directeur de collection… Donc c’est un va et vient et au bout d’un moment il y a les deadlines qui font que naturellement… On sait que le texte, grosso-modo, il passera entre les mains, quelques mois une fois qu’il aura été terminé, entre le moment où on le dépose et le moment de publication, il y a un temps qui n’est pas extensible à dix ans. C’est quelques mois à deux ou trois ans. Donc on a le loisir de le retravailler pendant un temps raisonnable et là il vaut mieux le retravailler au mieux, de toute façon, mais après c’est une sorte d’économie de la réécriture qui dépend de l’auteur.

LD : Oui, tout à fait. Alors, là, je pense aussi que la question, c’est « qu’est-ce que tu fais quand tu n’as pas de deadline ? ». Si tu en as une, évidemment il y a un moment il faut que tu donnes le texte, même si l’éditeur vient armé pour l’arracher chez toi, mais comment tu fais quand tu n’as pas de deadline ? Quand tu fais quelque chose ex nihilo ou que t’as pas de support ?

MF : Il y a la méthode Douglas Adams qu’on enfermait dans une chambre d’hôtel pendant deux jours [rires], par l’éditeur qui te laissera sortir quand le bouquin est terminé, mais c’est un peu extrême.

LD : Je pense qu’il y a plein de choses qui viennent se greffer dans cette question, déjà il y a cette espèce de sentiment « c’est encore mauvais », ça peut venir de plein de choses. Ça peut venir d’une question de procrastination, justement – ce qui est normal, c’est pas du tout un reproche –, évidemment c’est impressionnant de se confronter à la correction, au vaste monde, au regard extérieur, donc on peut avoir l’envie de garder le texte sous le coude. Mais ça peut aussi être un sentiment authentique qui est « je vois bien que ça ne va pas, mais je ne sais pas encore pourquoi » et ça peut venir tout simplement parce qu’on n’a pas assez de recul, ça peut venir aussi tout simplement d’un problème de manque d’expérience. Et à ce moment-là, à mon avis la chose à faire c’est d’écrire autre chose. Continuer à écrire autre chose, et parfois il y a des projets où ce n’est pas le moment, ou alors on n’a pas encore la technique pour le faire, et on va l’apprendre en écrivant autre chose.

J’ai tendance moi à recommander d’écrire autant que possible, surtout au début. La correction c’est nécessaire, savoir corriger c’est la marque d’un texte fini. On en a parlé justement dans cet épisode sur les corrections, mais je pense que quand on commence, c’est probablement plus l’écriture qui est riche d’enseignements, notamment en se frottant à plein de choses différentes. Ça va élargir le regard et ça va permettre de revenir sur des trucs plus anciens et se dire « ok, j’ai compris ce qui ne va pas » ou alors « peut-être que je ne sais pas encore le faire, mais c’est pas grave, les choses continuent à progresser ».

Donc comme tu disais aussi Laurent, on peut retravailler un texte à mort et ne jamais le laisser sortir, mais finalement il peut être vidé de sa substance par ce travail-là, surtout qu’on continue à évoluer en tant que personne. Et un texte qu’on a écrit à vingt ans, on ne l’écrit peut-être pas à trente, et si je reprends un texte à trente et que je le réécris, il va être totalement différent. Ce qui n’est peut-être pas forcément une bonne chose, parce que je peux perdre l’énergie que j’avais à vingt.

Donc, quand s’arrêter de corriger ? Je dirais qu’il y a une question de feeling. Pour moi, c’est le feeling de se dire : « c’est peut-être pas parfait pour x ou y raisons, mais j’ai touché la substance que je voulais toucher » et après, cette substance-là, il ne faut plus y toucher. On peut éventuellement toucher à l’exécution : je peux raccourcir telle scène, je peux dynamiser tel dialogue etc. mais le cœur du truc, c’est la chose la plus précieuse à conserver.

MF : On est d’accord.

LD : Cool. [rires]

Une question sur l’épisode 16 de la saison 2 : En avoir ou pas ? du style : « J’écoute Procrastination avec attention, et je suis intrigué par la notion de « période d’apprentissage » qui est revenue plusieurs fois dans cet épisode. J’écris depuis des années, j’ai publié en auto-édition récemment, et je n’ai jamais eu l’impression de passer par cette période. Au niveau du style, je ne me suis jamais dit : « je vais écrire comme » ou « j’aimerais bien faire à la manière de » à part pour m’amuser sur une courte nouvelle par exemple. Pour moi, j’ai mon style à moi. Mais avec ce dernier épisode de Procrastination (le dernier au moment où le retour a été composé) je m’interroge : comment sait-on qu’on a un style propre ? Suis-je toujours en période d’apprentissage sans même savoir que j’étais dedans, et alors, quand s’arrête-t-elle ? Quand une maison d’édition vient me publier ? »

MF : Oula ! Moi, il y a deux choses. Sur la remarque « je n’ai pas l’impression d’imiter ou d’essayer de faire comme », il me semble qu’à chaque fois qu’on a parlé qu’on imitait souvent quand on démarre, il me semble que c’est plutôt quelque chose d’inconscient, c’est plutôt qu’on recrache ce qu’on a appris parce qu’on se fait la main sur quelque chose qui ressemble à ce qu’on a vu…

LG : Oui, puis c’est a posteriori qu’on s’autoanalyse, aussi.

MF : Oui, sur le moment, on ne se dit pas « tiens, je vais écrire à la manière de ». La question de « comment on sait qu’on a un style », dans mon expérience personnelle, il y a un moment où j’ai eu la sensation que j’avais progressé et ça m’a été confirmé par des regards extérieurs. Et je sais que le moment où je me suis rendu compte que je commençais à avoir quelque chose de personnel, ce sont des regards extérieurs qui me l’ont appris. J’ai senti que quelque chose changeait dans la façon dont les gens ont réagi, il y a beaucoup ce dialogue avec les lecteurs. Et en même temps, il y a eu un déclic que je me rappelle très net : « Ah ! Là je crois que j’ai progressé ». Ça pour le coup c’est éminemment personnel et je pense que ça dépend de chacun, chez moi c’était au bout de quatre ans d’écriture, chez d’autre ça peut être plus court, plus long…

LG : Exactement pareil que toi, c’est les critiques, en fait. Comme le genre, le milieu du fandom en a quand même produit beaucoup, donc ça permettait justement d’avoir ce feedback qui est tellement important. Pour moi, c’est à travers des critiques où on m’a dit « ça commence à devenir mûr. Bientôt pourri, mais mûr ».

[rires]

LD : Je pense que c’est effectivement difficile de regarder de l’extérieur qu’on a un style propre. J’aurais tendance à dire qu’au fur et à mesure que le temps passe – mais là aussi, évidemment, c’est très difficile de répondre à cette question sans avoir lu les bouquins en question. De façon générale, je dirais que l’affirmation du style, c’est aussi à force d’exercice, à force de pratique, et à force de lecture active. Plus on travaille le métier, plus on lit, plus on ne peut s’empêcher de se dire « ah ! comment il ou elle a fait tel truc ? ». Et encore une fois, ça peut être très rapide – il y a des gens qui ont directement ce truc là – ou ça peut être une période plus ou moins grande, mais en tout cas, pour moi, ça devient une espèce de prise de hauteur, sur ce qu’on fait en se disant « j’ai une vision esthétique. Ça ne sera peut-être pas la vôtre, ce ne sera peut-être pas celle de tout le monde, mais à mon sens, ce que je veux trouver dans ce que je fais et la manière dont je vais le faire, je vais le faire comme ça parce que ça correspond quelque part à ma musique interne ».

On ne se lève pas du jour au lendemain en se disant « Eureka ! Ça y est ! », c’est une construction progressive, et avec le temps, on se rend compte d’ailleurs je pense que l’on va s’éloigner de plus en plus de ce qu’on faisait au début, alors que peut-être on pensait avoir de grandes idées sur ce que devait être la littérature, et finalement ça nait plus tard en réalité sur la manière dont ce jugement esthétique se cristallise.

MF : Je me posais une question aussi sur la période d’apprentissage, c’est juste une hypothèse, je me demande dans quelle mesure ça ne dépend pas de l’âge auquel on a commencé à écrire. Je sais que dans mon cas personnel, le moment où j’ai senti que j’avais progressé, ce n’était pas seulement dans l’écriture, c’est que j’ai dû me débarrasser d’un certain nombre de tics d’adolescente, et j’ai dû me débarrasser d’une vision du monde qui était celle d’une ado de dix-sept ans puis dix-huit ans etc. J’ai énormément progressé pendant quelques années parce que j’évoluais énormément en tant que personne, et cette évolution s’est ensuite tassée aussi parce que je commençais à entrer dans la vie d’adulte et à ne plus être dans cette courbe de croissance, si je puis dire, ou pas de la même manière.

LD : Pour compléter là-dessus, je suis d’accord avec toi, je pense aussi que dans cette prise de maturité, il y a évidemment la prise de maturité de l’auteur, mais il y a aussi la prise de maturité de ce que permet de faire la littérature par rapport à sa propre sensibilité. Je pense aussi que plus on écrit, plus on écrit de bouquins, plus on va se rendre compte que peut-être on a voulu traiter tel thème ou telle chose, et on se rend compte qu’avec sa sensibilité, finalement, on ne va peut-être pas pouvoir ou vouloir le raconter de telle ou telle façon, et c’est aussi là qu’on va peut-être comprendre là où on est le meilleur. Alors, ça ne veut pas dire qu’il ne faut jamais s’aventurer hors de sa zone de confort, bien entendu, mais on va se dire « je suis doué pour tel ou tel truc et c’est là que je vais peut-être pouvoir faire passer des choses plus complexes plus facilement, parce que finalement je suis meilleur dans telle chose et que je n’imaginais pas nécessairement ».

MF : Effectivement, ce n’est pas nécessairement ce à quoi on se destinait au départ, je confirme dans mon cas perso aussi.

[rires, mais on a du mal à entendre ce que disent Lionel et Laurent]

MF : Au départ j’étais vraiment focalisée sur le fait de chercher des concepts Fantastique un peu effrayant, un peu nouveau etc., et je me suis rendu compte qu’en général, ce que les gens appréciaient dans ce que je faisais, c’était plus cette dimension personnages, émotions etc. plus que les concepts Fantastique dont j’ai fini par… pas vraiment me foutre, mais me rendre compte que ce n’était pas l’essentiel. Et pourtant à dix-sept ans j’étais complètement braquée là-dessus.

LD : Tout à fait. On s’en rend compte en le faisant finalement, en voyant là où on a le plus de plaisir et d’aisance, et des fois on est surpris.

MF : Et dans ce que les gens nous renvoient aussi, beaucoup.

LD : Oui, complètement, en se disant « qu’est-ce qui leur parle le plus ? »

Court retour sur l’épisode 17 de la saison 2 Choisir un bêta-lecteur : « Je n’aime pas le choix du terme « bêta-lecteur », ça fait tellement AB-testing de l’écriture : livre bleu, vert ou rouge ? Une autre nomination possible ? »

MF : Il me semble que c’est le terme consacré, je n’ai jamais entendu utiliser d’autre terme depuis 18 ans que je suis dans l’édition. Je ne sais pas pour vous ?

LD : Non, moi c’est… Une autre nomination possible, on peut toujours inventer un autre terme.

MF : On peut…

LD : Mais en tout cas, effectivement c’est le terme qui est plus ou moins dans le jargon. Vous ne trouverez pas ça dans un dictionnaire, mais c’est clairement le terme que tout le monde comprend et utilise au quotidien.

LG : Avant c’était « lecteur » tout court, en fait, jusqu’aux années ’90.

LD : C’est venu avec l’informatique…

LG : Voilà, c’est juste un terme informatique.

LD : Oui, qui a été récupéré.

Retour sur soit l’épisode sur la nouvelle, c’est l’épisode 7 de la saison 2, ou soumettre un manuscrit, l’épisode 4 de la saison 3 – ça va plus être une question pour toi, Mélanie – : « Une question demeure : que faire quand on préfère écrire des nouvelles de Science-Fiction, Fantasy, Fantastique ? Répondre aux appels à textes ? Attendre d’avoir assez de matière pour un recueil ? Pleurer sur son bureau et envisager le pistolet et deux balles parce qu’on est maladroit ? (je l’ai piquée à J.M. Jancovici celle-là) ».

MF : Alors on commence par pleurer sur son bureau [rires] à force de s’entendre dire « ça ne va pas marcher ». Moi, très clairement, j’ai commencé par des appels à textes, et je pense que c’est extrêmement difficile – ça l’était quand j’ai démarré, ça l’est encore maintenant – de trouver un éditeur qui va commencer par publier un recueil de quelqu’un qui n’a pas déjà semé quelques nouvelles à droite à gauche, qui n’a peut-être pas un nom qu’on a repéré « tiens, ce texte-là était pas mal ». Il me semble que placer des nouvelles dans des revues ou anthologies, c’est une première carte de visite et ça permet de dire « regardez, j’ai déjà fait ça, j’ai déjà passé la publication ». Moi, je n’aurais jamais pu publier en débarquant avec un recueil de nouvelles à l’époque, et je crois que ça, ça n’a pas changé. C’est possible, ça reste possible, mais c’est encore plus compliqué, et je pense que la voie royale c’est vraiment commencer par les anthologies, les appels à textes, et une fois qu’on commence à avoir une base, l’avantage c’est que ces textes-là on peut les reprendre dans des recueils derrière, donc on est doublement gagnant. Moi, je n’ai jamais publié un texte dans une anthologie, récemment en tout cas, sans me dire « c’est toujours ça pour le recueil d’après », donc c’est tout benef’. Enfin, « tout benef’ »… On peut effectivement pleurer sur son bureau parce que c’est pas simple, mais une fois qu’on a réussi ça en vaut la peine. Mais rangez ce pistolet tout de suite !

LD : Rangez ce pistolet tout de suite, ou alors soyez très maladroit. Je pense qu’on peut aussi ajouter que publier un recueil n’est pas hyper simple non plus. On l’avait mentionné, la nouvelle – c’est la force des choses, malheureusement – est une forme moins populaire… C’est paradoxal, les gens disent qu’ils n’ont pas le temps de lire, mais paradoxalement continuent à préférer les gros bouquins. C’est la situation dans laquelle on est, effectivement.

Nico Bally sur Twitter nous a très aimablement indiqué un bon générateur de cartes quand on parlait de cartographie la dernière fois, avec un lien que je mettrai en ligne – que je mettrai en notes[1], pardon. C’est un site qui génère des cartes assez jolies et assez puissant.

J’en profite, puisqu’on en a parlé vite fait, si les cartes vous intéressent, il y a le logiciel qui est considéré… Qui est abordable, parce que vous pouvez évidemment prendre un système géographique professionnel, mais ça ne coûte pas le même prix, puis je ne suis même pas sûr que ce soit bien fait pour créer des cartes. Si vous avez envie de vous atteler à des cartes vous-même, la meilleure façon c’est d’apprendre Photoshop ou Gimp ou un truc comme ça, mais il y a des logiciels dédiés, et le logiciel à peu près le plus connu, qui est pas mal utilisé par les rôlistes, s’appelle Campaign Cartographer[2], c’est à peu près le seul sur son créneau – je mettrai pareil le lien dans les notes de l’épisode. Ça fait d’assez jolis résultats, mais l’interface va à peu près à l’encontre de tout ce qui est communément admis. On peut apprendre à en faire des trucs chouettes, mais personnellement, j’ai un peu crisé très vite avant de m’en servir. Je vois que Laurent s’en est servi parce que tu hoches la tête…

[rires de Laurent]

LD : Une petite citation pour terminer ? Une citation de Pierre Desproges qui nous dit : « Quand un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question. »

Jingle : En espérant ne pas avoir été trop philosophes, c’était Procrastination, merci de nous avoir suivis. Maintenant, assez procrastiné, allez écrire !


[1] https://watabou.itch.io/medieval-fantasy-city-generator

[2] https://www.profantasy.com/

Une réflexion sur “Vous lisez Procrastination : S03E15 – Retours des poditeurs #3 In space

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