La Dernière Geste Tome 2 : L’héritage du rail, Morgan of Glencoe (ed. Goater)

Photo montrant le livre 2 de la dernière geste (1 humain et un personnage bleuté sur la couverture, bordure de la couverture bleu-vert), à côté d'un renard au crochet.

L’héritage du rail (2025, ed. Goater)

Tome 2/5 du cycle de Fantasy La Dernière Geste

Auteurice : Morgan of Glencoe, France

Illustration : Aliciane

Précédente édition : Actu SF (2020)

Mon avis sur le tome 1

Après les évènements tragiques qui ont clôturé le premier tome, la princesse Yuri, « secourue » par le prince, se retrouve de nouveau enfermée dans sa cage dorée, effondrée de chagrin par la perte de ses amis dont elle se sent responsable. Mais la jeune princesse refuse d’avoir fait tout cela pour rien. Mais comment fuir, et où trouver refuge ? Elle monte alors un plan pour s’évader, encore, mais cette fois-ci par ses propres moyens, et trouve refuge auprès des Fourmis de l’Orient-Express et de la Capitaine Trente-Chênes. Ce sera alors l’occasion pour elle de découvrir un autre mode de vie et peut-être de savoir enfin qui elle est vraiment.

Mon avis

Si j’ai lu le premier tome dans ses trois éditions disponibles, c’est en revanche ma toute première lecture du tome 2 (je possède également l’édition ActuSF, sans avoir pris le temps de le lire – too many books, so little time). Donc, let’s go pour cette découverte, garantie sans spoils du T1 !

Après les évènements du premier tome (celleux qui savent, savent), c’est sans surprise qu’on retrouve Yuri, notre protagoniste, avec le moral dans les geta. Cependant, elle n’est plus la même que quelques semaines auparavant, elle a acquis des alliés, de la maturité, et surtout, une soif de liberté et d’indépendance.

Ce tome 2 continue l’évolution de Yuri, qui cette fois intègre le rail, au milieu des Fourmis. L’état d’esprit est assez similaire avec la vie des égouts, avec quelques changements : les gens (au sens large) y sont plus rudes, mais le mode de vie fait que leurs règles ne sont peut-être pas aussi extrêmes que dans les égouts, prenant parfois des risques avec les personnes qu’ils invitent (enfin, tolèrent) dans le train. Comme ils sont les vrais maîtres à bord, ils peuvent se permettre une plus grosse marge de manœuvre, d’une certaine façon, même s’ils ne font pas dans la charité.

Je l’avais espéré vu que j’aime beaucoup le duo de personnages : Ryûzaki et Levana, les gardes du corps de Yuri, vont avoir également l’occasion de se révéler et d’évoluer, avec un petit background intéressant sur l’histoire de cette famille. J’ai vraiment hâte de lire ce que ça va donner dans les suites.

On va aussi en apprendre davantage sur un autre personnage, que je ne nommerai pas pour des raisons de spoils. On a aussi de nouveaux personnages, et là encore, je suis curieuse de découvrir la place qu’ils vont occuper dans cette histoire, avec notamment une jeune femme sourde (ce n’est d’ailleurs pas la seule perso handi de ce tome, et ça, ça fait plaiz’ !). Au passage, c’est un aspect que j’ai beaucoup apprécié dans ce tome-là, c’est que même si Yuri reste centrale, la narration s’élargit et laisse davantage de place aux autres personnages pour se développer à leur tour.

De façon globale, j’ai trouvé ce tome meilleur que le premier, plus nuancé dans ses thématiques et la caractérisation de ses personnages, laissant la place au pardon et aux possibilités de rédemption (même si elles restent évidemment au cœur du récit, pour rappel, on parle de lutte des classes, féminisme, discriminations diverses, mais aussi deuil, traumatismes etc… hé, partez pas ! Y’a aussi des boules de poils trop mignonnes ! ).

Ce tome, donc, propose une évolution à différents niveaux, c’est aussi un tome de transition. Il ne s’agit plus uniquement de Yuri et de sa quête d’identité et d’émancipation, les pièces se mettent en place pour quelque chose de plus vaste et d’éminemment conflictuel, de quoi donner envie de se lancer rapidement dans la suite, même si on se doute qu’on va (encore) en baver.

Bilan

Le premier tome partait déjà sur de très bonnes bases, et ce deuxième tome les consolide avec brio. Plus développé, plus nuancé, à la fois tome d’évolutions et de transitions, de quoi préfigurer du meilleur pour les suites.

Et ailleurs, qu’en pense-t-on ?

(Les avis ci-dessous ne correspondent pas forcément à la présente édition, mais le texte est sensiblement le même)

2 réflexions sur “La Dernière Geste Tome 2 : L’héritage du rail, Morgan of Glencoe (ed. Goater)

  1. Pingback: Les Symphonews inachevées – Juillet 2025 | L'Imaginaerum de Symphonie

  2. Pingback: La Dernière Geste Tome 3 : Ordalie, Morgan of Glencoe (ed. Goater) | L'Imaginaerum de Symphonie

Laisser un commentaire