Vous lisez Procrastination : S05E03 – Ecrire pour soi, écrire pour les autres, partie B

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S05E03 : Écrire pour soi, écrire pour les autres, partie B

(Transcription : Symphonie) 

Les liens vers l’épisode S05E03 : Script : Télécharger / Audio : Youtube ; Elbakin

Liste des Episodes transcrits

Suite et fin de la question de l’accessibilité en écriture : comment faire en sorte d’être compris·e dans l’authenticité de ses intentions et son projet ? Estelle évoque la peur que la technique peut susciter relativement à une possible perte de sincérité, mais fait valoir que l’une permet justement de creuser l’autre (moyennant un peu de travail). Lionel développe la fameuse recommandation « kill all your darlings » en faisant valoir que l’auteur doit conserver une forme d’humilité et éviter le cabotinage à contretemps. Mélanie évoque l’importance de cerner ce qui sert (ou non) un texte et que l’auteur doit savoir faire preuve de retenue si son plaisir ne s’aligne pas avec la finalité d’un projet.
Tous trois s’accordent sur la nécessité de cerner l’identité des projets pour cerner ce que l’on cherche à servir exactement… et sur l’importance de lire pour élargir ses horizons ! (Blog de Lionel Davoust)

Et dans la suite de l’article la transcription de l’épisode. N’hésitez pas à intervenir dans les commentaires pour évoquer votre expérience !

(A noter que cet épisode n’a pas pu bénéficier de relecture par une tierce personne. N’hésitez pas à me signaler toute erreur ou contresens)

Vous écoutez Procrastination, Saison 5 Episode 3 :

Écrire pour soi, écrire pour les autres, partie B

Podcast sur l’écriture en 15 minutes.

Parce que vous avez autre chose à faire.

Et qu’on n’a pas la science infuse.

Avec les voix de : Mélanie Fazi, Estelle Faye, et Lionel Davoust.

Estelle Faye : Il y a parfois, j’ai l’impression, une incompréhension qui fait croire que travailler le matériau de l’écriture, travailler la technique, ça ira contre la sincérité, qui serait une sorte de geste instinctif, genre glorieux et tout, et que si on vient mettre de la méchante technique là-dedans, on va perdre la sincérité. Et il y a parfois cette crainte, et en même temps qui peut être aussi…

Enfin je comprends que ce soit une crainte qui existe, parce que même, notamment quand je vois des auteurs qui ont d’hyper grandes facilités, donc qui peuvent aller très loin instinctivement, par moment quand ils vont commencer à se poser des questions sur leur écriture, ça va être un pas qui va être très difficile à franchir et au début, ils auront limite l’impression d’un peu régresser. Parce que, tout à coup, de contraindre un peu cette inspiration première, on perd les repères qu’on avait, on doit en construire d’autres, mais tant qu’ils ne sont pas encore là, on est dans une sorte d’entre-deux qui n’est vraiment pas facile à gérer. Et après, est-ce qu’il ne faut pas à un moment se confronter à cet entre-deux où on perd des repères ? On accepte de perdre des repères pour en trouver d’autres.

Justement, pour l’un des romans que je viens de finir, je suis allée dans des zones où je n’avais pas l’habitude d’aller, clairement. Notamment, j’en profite pour dire que les discussions avec Lionel et Mélanie m’ont énormément aidée pour ça. Merci, vous êtes top.

Lionel Davoust : Merci à toi !

EF : Voilà, donc j’ai vraiment caillassé certains des repères que j’avais en écriture pour en trouver d’autres. Et justement, en réfléchissant beaucoup sur la technique, pour ça bien sûr, parce que c’est la technique qui peut nous aider à ça. Mais en réfléchissant sur la technique, je suis allée vers des choses qui, quelque part, correspondaient à des choses très profondes en moi et très profondes dans ma personnalité d’autrice que je n’avais jamais autant explorées.

Et la technique nous permet ça, en fait. La technique nous permet de creuser plus profond dans notre sincérité. Simplement, quand on va surtout faire des évolutions techniques, il y a des moments où oui, on sera juste en train de travailler la technique, comme un danseur qui est juste en train de travailler un nouveau mouvement. Il y a un moment où ça va être de la technique bête et méchante et oui, on va perdre un peu le lien avec l’inspiration première, le temps de faire ce pas technique.

Et il faut accepter que parfois, un pas technique, c’est très embêtant à faire et on a l’impression de se paumer dedans, mais c’est pour se retrouver de l’autre côté.

MF : Je fais un petit peu un écart, mais ce que tu disais sur cette idée de la sincérité et de la technique, ça me fait penser à un exemple. C’est d’une fois où j’ai animé un atelier d’écriture, et j’ai un petit peu bataillé avec un des intervenants qui voulait écrire dans un style, on va dire, très baroque et très riche, et qui n’en avait pas encore tout à fait les moyens techniques. Et on a bataillé parce qu’à chaque fois que j’essayais de lui faire entendre que tel quel son texte était indigeste, il se braquait complètement en disant « Mais non, je ne veux pas aller vers quelque chose de trop simple. Moi, mon objectif, c’est de faire baroque. Je ne veux pas changer ça ». Et on était vraiment un petit peu braqués sur ce truc-là. Et j’ai réussi à lui faire comprendre qu’en lui faisant lire à haute voix, il s’est rendu compte qu’effectivement, il s’essoufflait.

Mais c’est intéressant à quel point c’était difficile de faire entendre que ce n’était pas au point sans que ce soit compris comme « je vais me conformer ». Alors que c’était simplement une question de « non, non, en l’état, c’est indigeste ». Ça ne veut absolument pas dire que ça ne fonctionne pas. Simplement, tu as tout à fait le droit d’écrire dans un style très riche, très baroque, mais ça va demander du travail avant que ce soit accessible. Et j’avais trouvé ça assez emblématique à quel point on s’était un petit peu accrochés sur ce point.

LD : Il y a une citation qui est emblématique dans les domaines de l’écriture, de Fitzgerald qui est assez connue, qui est le « Kill all your darlings/Tuez vos phrases chéries ». Qu’est-ce qu’il y a pour moi – à mon avis – qu’est-ce qu’il y a derrière cette injonction ? Il y a le fait qu’un darling, quelque part, c’est souvent, en tout cas je sais que j’avais un peu ça au début, c’est souvent les choses dont on est particulièrement fier, mais qui finalement ressortent, qui sont non pas l’auteur qui cherche à servir son texte et son projet, et donc in fine servir son lecteur, mais il se sert lui, il se fait plaise, et ça s’apparente quelque part à du cabotinage.

Et ce qui est cabotinage, à moins qu’on ait l’expérience et la technique et que ça ne se voit plus et que quelque part le lecteur vous le pardonne, le cabotinage attire l’attention sur l’écriture, et à moins que ce ne soit le propos d’attirer l’attention sur l’écriture, parce que ça peut être aussi un projet, mais dans la narration de fiction, d’aventure populaire, etc. les effets de manche, ça peut être inélégant, et je dis inélégant au sens où ça va attirer l’attention du lecteur et donc le faire sortir de la narration.

Je pense que de manière générale, et notamment quand on commence, mais même après, une certaine humilité devant le langage, devant le lecteur, devant la technique, et mettre en avant ce travail dont on parle en filigrane depuis le début, me semble une attitude saine pour s’assurer que son projet va être servi, en tout cas c’est mon avis.

MF : Tu me fais penser justement à un des exemples de choses que moi j’ai apprises à faire dans cet élan vers le lecteur, c’est précisément apprendre à sentir ce qui sert un texte ou pas. C’est que particulièrement quand on est débutant, on a parfois envie de placer dans un texte beaucoup de choses qui nous font plaisir. Je pense à mes tout premiers textes, vraiment débutante, où je citais des films, par exemple, parce que j’aimais ces films et qu’au final, ça n’avait pas grand-chose à voir avec l’histoire. Et il y a un moment où on apprend à sentir que non, ce truc-là, ça me ferait plaisir de le mettre, mais effectivement, il va détourner complètement de la dynamique du texte. Et il me semble qu’avec l’expérience, on apprend beaucoup à sentir ça. C’est de se dire : « ok, ce passage-là, je l’aime bien, mais au final, si je le relis dans 5 ans ou 10 ans, je vais être gênée en le relisant parce que je m’apercevrai que je me suis fait plaisir, et qu’au final, il ne sert pas à grand-chose à cet endroit-là ».

EF : Mélanie, ce que tu me fais dire – enfin, je ne sais plus si j’en avais déjà parlé sur Procrastination, si oui, arrêtez-moi – c’est un peu, sur les films notamment, ça me fait penser au syndrome du « gâteau 100 fois bon », je ne sais plus si j’en avais parlé.

MF : Ah non, vas-y.

EF : Alors, Le gâteau 100 fois bon, à la base, c’est un livre pour enfants qui m’a fait voir la lumière sur certains trucs. Et c’est un chat et un chien qui font un gâteau et ils y mettent tout ce qu’ils aiment dedans. Mais ça veut dire qu’ils font un gâteau – alors je sais plus du tout quel est l’auteur par contre, désolée[1] –, donc ils y mettent du chocolat, des saucisses, des petits beurres, du fromage de chèvre, etc. enfin, je sais plus. [parlent en même temps] Évidemment, le gâteau, il n’est pas bon.

Et très souvent, dans un premier texte ou un premier essai, il y a cette tentation de faire ça. Et moi, j’y suis passée dans un de mes premiers scénarios, mais que j’avais fait dans mon école et qui m’a justement permis de me débarrasser de tout ça. Peut-être que par moment, il faut le faire aussi une fois pour certaines personnes, pour s’en débarrasser. Où dedans, il y avait du fantastique, du polar, de l’océan parce que j’aime l’océan. Il y avait plein de choses que j’aimais. Mais sauf qu’au bout d’un moment, c’était devenu un truc où il y avait trop de choses différentes qui n’allaient pas ensemble. Et en plus, à un moment où je n’avais clairement pas le niveau moi pour les faire tenir ensemble.

À l’inverse, toujours dans mon école, il y a un intervenant, Olivier Laurel en scénario, qui nous a fait partir sur un sujet très classique, très simple, qui était juste des dissensions entre deux frères. Et en partant sur ce sujet-là très simple et très classique, finalement, je suis arrivée à faire quelque chose qui était plus intéressant et beaucoup plus transmissible à quelqu’un d’autre au final, qu’en faisant le fameux gâteau 100 fois bon avant.

Mais peut-être que justement, on est beaucoup peut-être à avoir un premier texte où on a voulu mettre tout ce qu’on aimait et comme ça, quelque part, on s’est rendu compte que ça ne marchait pas, et puis on peut passer à autre chose aussi.

LD : Il faut faire ses expériences. Même si on te dit « non, mais c’est sûr, est-ce que ça va marcher ? ». Il faut essayer et se rendre compte et comprendre, c’est comme ça qu’on pige. En fait, quand on essaie de réfléchir à ce truc : comment est-ce que je peux emmener mon lecteur dans mon délire ? Je m’étais noté… Alors, c’est un prisme qui ne sera pas forcément partagé par tout le monde et je m’en excuse pour ceux et celles qui ne sont pas dans cette optique-là. Mais en tout cas, une de mes grilles de lecture auxquelles je pensais en préparant l’épisode, c’est que faire entrer le lecteur dans son délire, c’est un peu comme une entreprise de séduction. C’est-à-dire que tu construis une relation avec ton lecteur et ta lectrice pour lui dire : « allez viens avec moi, tu vas voir ça va être bien ».

Quand le lecteur ou la lectrice débarque dans ton bouquin, il ou elle ne te connaît pas. Tu parlais d’un exemple très baroque où parfois je vois aussi des auteurs qui disent « moi j’ai envie de faire 15 pages de philosophie parce que c’est ce que j’ai envie de faire ». Je me dis toujours : « est-ce que tu irais raconter 15 pages de philosophie au mec ou à la nana que tu viens de rencontrer il y a 30 secondes ? ». C’est pas un truc que tu fais au premier rendez-vous. [rire] Voilà, t’établis une relation d’abord avant de faire ça.

Alors, quand éventuellement t’es marié et que t’as envie de partir dans un délire de soliloquer pendant 30 minutes sur la philosophie, peut-être la personne en face là, à ce moment-là, va te le pardonner parce qu’elle sait qui tu es, et que ça va peut-être aller un peu mieux. Mais il s’agit d’établir aussi cette relation de confiance, cette relation qu’elle soit amoureuse ou amicale de manière générale, il faut l’établir et apprendre aussi à montrer aux lecteurs qu’ils te fassent confiance et que t’inquiète pas, ça va bien se passer, tu vas pas être « chiant », entre guillemets, ou que tu vas pas lui mettre un couteau dans les omoplates au premier petit déjeuner aussi.

MF : J’ai envie de répondre, sauf si c’est complètement au cœur du projet, si c’est réfléchi, mûri, assumé et que ça a sa place dans ce projet-là. Mais on en revient à cette question du gâteau où les choses ne vont pas ensemble tellement il y en a, que justement, est-ce que c’est à sa place et est-ce que ça vaut le coup d’être… Je ne suis pas forcément d’accord sur le fait qu’il faut éviter ce genre de choses au « premier rendez-vous », entre guillemets, mais uniquement dans certains projets où ça se justifie et où finalement l’identité de l’auteur va être d’aller vers des choses très complexes. Mais alors là, encore une fois, il faut absolument que la technique suive. Il faut que la maîtrise soit là, sinon le livre va tomber des mains du lecteur, effectivement.

LD : Absolument et en fait, je suis tout à fait d’accord avec ce que tu dis. En fait, tu poses pour moi derrière là, tu lèves une question qui est hyper fondamentale, je pense, pour arriver à savoir où est-ce qu’on place ce curseur-là en fonction du degré d’accessibilité et de projet qu’on a. C’est justement savoir définir et parfois – souvent d’ailleurs – on ne le sait pas au moment où on entre dans un projet d’écriture. On le verra potentiellement à la correction et c’est là où on comprendra où est-ce qu’on enlève et on déblaye les scories. C’est d’essayer d’arriver à avoir cette clarté. Ça arrive avec l’expérience. Quel est mon projet, en fait ? Qu’est-ce que j’essaie de faire ? Qu’est-ce que j’essaie de servir ? Et arriver à définir un peu mieux ça te permet de te dire : qu’est-ce qu’il faut travailler, qu’est-ce qui sert la chose ou qu’est-ce qui ne le sert pas ? Et là où ça a pu manquer aussi.

Quelque part, quand on arrive à cette question de se dire : « comment est-ce que je voudrais que mon lecteur ou mon éditeur comprenne mon projet », ça commence certainement parce que l’auteur le comprenne lui-même. Et ensuite, il ou elle puisse arriver à l’exécution qui va permettre de le servir.

MF : Mais je trouve qu’en fait, avec l’expérience, ça apparaît de plus en plus à la relecture. Et plus on fait de relecture d’un texte et plus on prend de recul. Et je m’aperçois qu’à chaque nouvelle relecture, je vais m’arrêter sur un passage en disant « non, ça, c’est de trop » ou alors « ça, ça sent trop l’auteur qui veut placer un truc, mais c’est pas à sa place ».

LD : J’ai complètement la même expérience que toi.

EF : Deux petites choses. Disons que je m’aperçois, oui, qu’en tout cas, plus j’avance aussi et plus je trouve dans le retravail, pas forcément la relecture, mais c’est vraiment quand je retravaille aussi que je trouve l’identité de mes projets. Et en en discutant aussi beaucoup avec des gens autour de moi, ça m’aide beaucoup de discuter de mon travail en cours et de revenir sur ce que j’ai déjà écrit pour trouver l’identité de mes projets.

Après sur les ateliers d’écriture, j’ai une expérience qui est un peu complémentaire je pense de celle de Mélanie, c’est que moi ce que j’ai beaucoup vu chez des jeunes auteurs ou aussi en animant des ateliers d’écriture, c’est à l’inverse des jeunes auteurs ou des participants qui vont s’auto-censurer très en amont en n’osant pas faire des choses qu’ils pensent inaccessibles, ou qu’ils pensent pas bien, ou qu’ils pensent… voilà. Donc quand même de dire aussi que si, ils peuvent aller dans certaines directions, et de leur apporter des exemples d’auteurs qui sont allés dans des directions un peu semblables, pas pour dire « vous allez tout de suite arriver à faire ça », mais que… Voilà, ça rejoint ce que disait Lionel tout à l’heure, par moment, j’ai l’impression en tout cas, l’identité de base d’un projet, ça peut être quelque chose qui est plus étrange ou plus bizarre que ce à quoi on est peut-être habitué, et ça aussi il faut arriver à le reconnaître.

Et donc, de se dire aussi qu’aller vers le lecteur, pour moi, je serai plus, par rapport à l’image [pas compris], dans l’idée d’une main tendue. Plutôt que de dire au lecteur de venir dans mon monde, c’est plutôt moi qui vais dire au lecteur « tiens, je te donne ça et fais-en ce que tu veux ». Et par moments, ce qu’on va donner, ça va être quelque chose de bizarre, d’étrange, de complètement caillassé ou d’écrit dans une voix qui n’est pas les voix qu’on a l’habitude d’entendre. Mais arriver à reconnaître aussi que ça, c’est la base du projet et que c’est ça le truc qu’on va privilégier avant tout, c’est aussi intéressant par moments. Voilà, je ne sais pas si j’étais hyper claire.

MF : Complètement.

LD : Complètement. Et juste parce que c’est un truc qui m’apparaît notamment sur toutes les questions qui circulent sur l’écriture, je trouve qu’une manière d’arriver à avoir un peu de recul et un peu de hauteur sur les questions d’écriture de manière générale, c’est d’essayer de les transposer, par exemple, à la musique. Personne ne s’attend à prendre une guitare au coin du feu pour la première fois de sa vie et plaquer un solo de jazz. Ça s’apprend. Et d’ailleurs, si on parle du jazz, il faut beaucoup de travail pour arriver à être spontané comme ça.

Donc il y a cet arbre d’apprentissage personnel. Je ne parle pas d’aller lire 15 000 bouquins de technique et aller faire 12 000 ateliers d’écriture, pas du tout. Juste ne serait-ce qu’en faire et lire pour arriver à affiner son jugement esthétique, me paraît fondamental dans le trajet de l’auteur et c’est normal. Il y a un apprentissage dans cet art-là, comme il y en a dans tous.

Alors parfois il y a des gens qui sont géniaux, mais comme on l’a dit déjà par le passé, c’est toujours prudent de ne pas considérer qu’on l’est de base.

EF : [rire] Et lire, vraiment lire, ça permet aussi tellement d’ouvrir ses horizons, de se rendre compte de tout ce qui est possible. Et c’est hyper important d’avoir un énorme horizon de lecture. On dit qu’il n’y a pas d’absolu, mais moi, c’est peut-être mon seul absolu. C’est vraiment : lisez au maximum, lisez tout pour trouver qui vous êtes et pour voir tout ce qui est possible en écriture.

LD : Il y a une petite citation pour terminer. Citation de Ralph Waldo Emerson avec une traduction maison comme souvent « Ce que nous appelons péché chez les autres est pour nous une expérience ».

Jingle : C’était Procrastination, merci de nous avoir suivis. Maintenant, assez procrastiné, allez écrire !


[1] Le gâteau 100 fois bon, de Josef Capek et Micheline Chevallier (ed. Flammarion Jeunesse)

Une réflexion sur “Vous lisez Procrastination : S05E03 – Ecrire pour soi, écrire pour les autres, partie B

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