La famille Spencer vient de s’installer à Mahingan Falls. Jusqu’ici, tout va bien. Un vrai paradis. Si ce n’étaient ces vieilles rumeurs de sorcellerie, ces communications téléphoniques brouillées par des cris inhumains, ce quelque chose d’effrayant dans la forêt qui pourchasse leurs adolescents, et ce shérif dépassé par des crimes horribles. Avez-vous déjà eu vraiment peur en lisant un livre ?
Je regarde régulièrement des films d’horreur, mais j’avoue qu’il y a des sous-genres que j’aime plus que d’autres : les films de monstres/animaux, le body horror et… les comédies d’horreur. Aujourd’hui, je vous en présente donc trois que j’ai beaucoup appréciées (malgré d’assez mauvaises critiques par ailleurs) :
Arkham, 1941. Le corps déchiqueté du détective Mike Danjer est retrouvé au milieu d’un monceau de papiers. Il pourrait s’agir à première vue d’un banal meurtre en chambre close. L’examen des feuillets souillés, un dossier qu’il avait constitué au fil d’une très longue enquête, démontre qu’il avait mis au jour un indicible complot. Des forêts insalubres de Nouvelle-Angleterre aux plateaux du Tibet, des Contrées du Rêve au marché de Damas, de sinistres individus se préparent à un événement cosmique… Danjer y a laissé la vie, d’autres y ont perdu la raison… Saurez-vous démêler tous les fils du Dossier Arkham ?
Auteurices : Alex Nikolavitch et Camille Salomon, français.es
One-shot, Fantastique/Horreur Lovecraftienne
Illustration : Gwen
Ils sont deux, un capitaine au long cours et Émilia, sa passagère. Les voilà échoués, séparés, détenus et perdus dans une ville portuaire décrépite, mais pas tout à fait déserte. Ce qui reste des habitants hante furtivement les rues, vaquant à d’étranges tâches. Par chance, un vieux téléscripteur permet à la jeune femme d’entrer en contact avec le vieux loup de mer. Poussés par le besoin de se retrouver et de fuir, ils vont devoir affronter l’extérieur. Mais quelque chose n’est-il pas déjà immiscé dans la jeune femme ? Peut-elle encore conserver son humanité, même loin de ce port maudit ?
Cette chronique s’inscrit dans le cadre d’un Service-Presse. Je remercie l’auteur de m’avoir fait confiance et de m’avoir proposé de lire ce livre.
Après « Monstrueuse féérie » (2022) et « L’angélus des ogres » (2023), « Clapotille » est le dernier acte d’un conte onirique, où se tracent les contours hallucinés d’un personnage hors norme, chevalier errant de temps éclatés, dont l’imaginaire est le royaume et le seul refuge. C’est là, au milieu des ruines de son esprit, que va naître Clapotille, tel un mirage. « Après tout, il habitait encore dans un coin de ma tête, quand je suis apparue sur cette plage, sur le sable enneigé, peut-être qu’il a éclos comme ça, lui aussi, sur une autre plage, ou dans un lac, sous la montagne, dans un océan de coquelicots, ou parmi les feuillages ardus d’une forêt de ventilateurs. »
1364. Alors que les troupes de Bertrand Duguesclin sont en déroute à la suite de la bataille d’Auray, deux chevaliers en fuite s’aventurent à l’intérieur d’un mystérieux château abandonné, où ils font face à la pire des abominations. Près de sept cents ans plus tard, les membres d’une entreprise de référencement web se rendent dans la bâtisse pour participer à un escape game.
Années 80, Paris. Sur les téléviseurs, des milliers d’insectes lumineux vrombissent, affamés et impatients de dévorer l’esprit des vieillardes solitaires. Et derrière ce rideau bourdonnant se cache une chose plus vorace encore, avide de chair et de sang. Que peuvent faire Leïla, Fusain, Byron et la Santeria pour arrêter cette menace cachée derrière d’insatiables écrans lumineux ? Vous aurez beau changer de chaîne, celle de la mort vous étreint déjà.
Vacillant entre monstres et humains, le monde se retrouve face à un choix impossible. Alors que des ambitions s’opposent, un combat sans merci s’engage.
Aujourd’hui, je vous propose trois Dramas Coréen relevant de l’Imaginaire et proposant une romance centrale. Ils ont aussi un trope en commun, puisque les 3 proposent des histoires de réincarnations et de destins tragiques. Quelques titres supplémentaires en fin d’article.
Le monde rend malade. A vingt-huit ans, Stanley Ellington se débat dans un océan de traumatismes. Il sort le nez de l’hôpital psychiatrique sans savoir s’il est prêt à affronter la vie, telle qu’elle l’attend. Au fond de son cerveau se tapissent toujours ses pires ennemies : sa dépression, et ses capacités médiumniques. Ce don qui n’en est pas un, cette malédiction qui suscite fascination, terreur ou envie.
Pour Allison Griggs, cette envie a depuis longtemps tourné à la convoitise. Elle aussi attend Stanley, affûtant ses couteaux dans le secret d’une forêt qui change sans cesse de visage. Et les enjeux du vol des dons de Stanley dépassent largement ces deux âmes, les dernières dont le monde souhaite la rencontre.
C’est l’histoire de gorges qui ont trop crié, de cœurs broyés, de hurlements assourdis et de solitudes qui se fracassent les unes contre les autres. Parfois, de l’espoir qui subsiste, naît une relation bancale embellie par la sincérité. Parfois, il semble que l’empathie et l’humanité aient une chance de l’emporter. Mais au-dehors, l’Apocalypse menace d’éclater, et les chiens ne cessent de hurler.