Brèves symphoniques #24 – K-Drama hors SFFF (6) Romance

La fête des amoureux c’était hier, je vous propose donc cette semaine trois Dramas Coréens romantiques : Love in contract, Birth of a beauty, et She would never know.

Love in contract

Réalisateur : Nam Seong Wu

Scénariste : Ha Gu Dam

2022, disponible sur Viki

16 épisodes, terminé

Romance/Humour/Drame

TW : homophobie, figures parentales toxiques

Diversité : pp neuroa (?), ps gay

De quoi ça parle ? Sang-Eun propose une aide aux célibataires qui ont besoin de présenter une copine ou une épouse : repas de famille, fête de l’école etc. Mais quand l’amour se mêle aux contrats, ça se complique.

Comme souvent avec ce genre de Drama, je trouve que 16 épisodes, c’est trop, avec des pertes de rythme passé la moitié de la série, et l’intrigue est aussi un peu capillotractée, notamment ce qui touche au passé de la protagoniste. Mais j’ai beaucoup apprécié les personnages, qui sont le véritable intérêt du Drama, en particulier Ji-Ho, l’un des deux protagonistes masculins (d’ailleurs, oubliez ce que disent les résumés internet, il n’y a pas de triangle amoureux, à aucun moment le cœur de la protagoniste ne balance entre les deux) : Ji-Ho est sensible et gentil, mais son caractère très introverti et rigide le rend « effrayant » pour son entourage, il a aussi pas mal de problèmes de communication et de compréhension des codes sociaux (yep, c’est jamais dit dans la série, mais il a de bonnes vibes neuroatypiques, ce perso). J’aime beaucoup son évolution au fil de la série, puisqu’il ne change pas fondamentalement, mais comme son entourage s’ouvre à lui grâce à Sang-Eun, il devient du coup plus en confiance et s’ouvre davantage à son tour. J’aime aussi beaucoup la relation entre les deux, elle l’aide à attirer la sympathie des autres, mais sans le changer réellement.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste, à commencer par Gwang-Nam, le colocataire de Sang-Eun dont l’homosexualité n’est acceptée ni par sa famille, ni par son travail, et qui vit des situations injustes à cause de ça (et j’aime beaucoup le personnage lui-même et la façon dont il a été écrit). La relation entre Sang-Eun et la personne qui l’a élevée est aussi de plus en plus intéressante et touchante au fil de la série, et j’aime bien les collègues de Ji-Ho, qui l’acceptent tel qu’il est une fois la glace brisée.

Bref, c’est vraiment une série basée sur les relations, que ce soit familiales, amoureuses ou amicales, avec toutes les difficultés qui vont avec, et sur le droit a être soi-même.

Birth of a beauty

Réalisateurs : Lee Chang Min, Park Seon Ho

Scénariste : Yun Yeong Mi

1ère diffusion en 2014

Disponible sur Netflix et Viki

21 épisodes, terminé

Romance/Humour/Thriller

TW : grossophobie, accident de voiture

De quoi ça parle ? Après la découverte que son mari la trompe, une femme en surpoids a un accident qui la laisse pour morte. La chirurgie esthétique va lui permettre de prendre sa revanche.

J’avoue que je n’étais pas très emballée à l’idée de regarder ce Drama. Vu le sujet, ça pouvait facilement partir en cacahuètes et surtout en grossophobie. Heureusement, j’ai trouvé la critique assez claire : l’apparence n’a rien à voir avec ce que l’on est, et l’hypocrisie de la société qui valorise une femme mince qui aime manger, tout en renvoyant les femmes en surpoids à la nourriture (du coup, attention, il y a des passages qui font mal au cœur, surtout au début). On a ainsi une vraie critique de la société coréenne et l’intérêt porté sur l’image et l’apparence, puisque ça parle aussi de chirurgie esthétique et de l’impact des réseaux sociaux/de la télé. (Mais ce qui serait encore mieux pour traiter le sujet, ce serait un Drama avec un personnage en surpoids d’un bout à l’autre, montré de façon positive…).

L’intrigue est plutôt intéressante à suivre, puisqu’on est sur un thriller avec de multiples rebondissements, même si l’ambiance demeure légère avec son humour et sa crédibilité parfois aux fraises. Par contre elle tire sur la longueur dans sa 2e moitié, avec de nouveaux antagonistes et manipulations qui se rajoutent sans que ce soit nécessaire. Les personnages principaux sont attachants, avec une romance toute mignonne, et on adore détester les antagonistes.

She would never know

Réalisateur : Lee Dong Yun

2021, Disponible sur Netflix

16 épisodes, terminé

Romance

De quoi ça parle ? Quand il découvre que sa mentor, dont il est amoureux, est trompée par son copain, un employé du service marketing espère remporter son cœur.

Bon, bon, bon… Déjà ça commençait mal, avec un protagoniste masculin très antipathique en début de série (le nice guy qui estime que la fille DOIT sortir avec lui parce qu’il lui a rendu service… service rendu de façon exécrable, en plus). Ensuite, je me suis vraiment ennuyée, vu qu’il n’y a pas d’obstacle à la romance entre les personnages principaux, pas d’enjeux, pas d’opposition, rien. Pourtant, j’ai regardé jusqu’au bout, car il y a avait des choses intéressantes du côté des personnages secondaires : le couple en apparence idéal mais avec un mari qui nie son attirance pour un homme, et le personnage englué dans la toile de son entourage et qui s’efforce de regagner sa liberté, même si ça veut dire perdre tout le reste. Sauf qu’au final… tout ça pour ça ? J’ai eu l’impression que les arcs de personnages n’allaient pas jusqu’au bout et que le Drama n’était même pas terminé.

6 réflexions sur “Brèves symphoniques #24 – K-Drama hors SFFF (6) Romance

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