La trilogie des Dragons-thé, Kay O’Neill

Trilogie des Dragons-thé

Auteurice : Kay O’Neill, Nouvelle Zélande

Le Cercle du Dragon-Thé (2017 VO ; 2020 VF)

Le Festival du Dragon-Thé (2019 VO ; 2021 VF)

La Tapisserie du Dragon-Thé (2020 VO ; 2022 VF)

Bliss Editions pour l’Intégrale

Traductrice : Célia Joseph

Diversité : plusieurs personnages noirs, plusieurs personnages handicapés (handi moteur, sourd, amnésique…), plusieurs personnages LGBTIA+ (couples HH et FF, perso non binaire…)

Résumé éditeur T1 : « Greta, apprentie forgeronne, découvre une petite créature perdue sur la place du marché. En ramenant le dragon-thé chez lui, elle va rencontrer les deux propriétaires du salon de thé : Hesekiel et Erik. Ces derniers vont alors l’initier à l’art délicat du soin des dragons-thé. Tandis qu’elle se lie d’amitié avec eux et avec la timide Minette, Greta va découvrir l’étendue de cet art et comment les dragons-thé enrichissent leurs vies. »

Mon avis sur la trilogie

Imaginez un monde dans lequel des feuilles, fleurs, écorces poussent sur des dragons, et qu’il est possible de fabriquer de délicieux thés magiques avec ? Imaginez un monde où vous seriez les bienvenu’es quels que soient votre couleur de peau, orientation, genre ou handicap ?

Ca donne envie, hein ?

J’avais déjà repéré Les dragons-thé via d’autres avis de lecture, donc j’étais ravie de découvrir l’intégrale sous le sapin (merci à mes neveux, qui me connaissent bien. Des dragons, du thé, du mignon et de l’inclusion, évidemment que ça allait m’intéresser !)

La trilogie des dragons-thé est constituée de trois (merci, dragon obvious) albums de Fantasy jeunesse illustrés avec des dessins adorables et très colorés. Chaque tome propose une histoire indépendante et ses propres thématiques, le tome 2 étant une sorte de préquelle, et le 3 se passant après le 1. Les personnages se retrouvent quand même d’un tome à l’autre, parfois à différents moments de leur vie. Les histoires en elles-mêmes ne sont pas très fouillées, relevant plutôt de la tranche de vie, tout en restant agréables à suivre et parfaitement adaptées aux enfants (mais sans les prendre pour des idiots, ce qui rend d’ailleurs les albums aussi agréables à lire pour des adultes).

Là où ça devient plus intéressant, au delà des illustrations, c’est au niveau des thématiques. Les albums vont ainsi traiter de la mémoire, du bonheur, du deuil, du devoir, de l’amitié, de chercher et trouver sa place, de se comprendre soi-même, de la satisfaction de faire ce qu’on aime etc., grâce à une palette de personnages réellement variée, sans que la diversité ne soit elle-même une thématique. La diversité est ici un non sujet, c’est juste que les personnages sont noirs, handis ou LGBTIA+, sans que ce soit réellement relevé. On a même des dialogues en langue des signes, parfaitement compréhensibles grâce aux différents types de bulles. La diversité est intégrée de façon parfaitement naturelle et ça fait du bien (et puis ça montre bien que la représentation n’a pas à être utile dans une histoire). (Du coup, c’est presque paradoxal pour moi de le relever, mais c’est encore tellement peu répandu… Un jour, peut-être, on n’aura plus besoin d’en parler dans nos avis de lecture).

Autre truc sympa, les deux premiers tomes sont accompagnés de fiches à propos de l’univers, notamment sur l’origine et les caractéristiques des dragons-thé, avec un « dragondex » qui propose de découvrir des dragons non inclus dans les trois histoires. Je pense que je m’entendrais super bien avec les dragons Earl-grey et Gingembre.

Page ouverte au pif, histoire de vous montrer les illus

Bilan

C’est doux, positif, coloré, avec des thématiques intéressantes et des dragons tout mignons… que demander de plus ? Ce sont des albums jeunesse, donc ne vous attendez pas à des histoires complexes, mais ce sont de supers albums doudou à lire (et relire) le soir, sous le plaid, avec votre tisane préférée et votre dragon-thé à vous. Oui, même si vous êtes adulte !

Et ailleurs, qu’en pense-t-on ?

Allez, une autre pour la route.

12 réflexions sur “La trilogie des Dragons-thé, Kay O’Neill

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