Tale of the Nine Tailed : 1938

Tale of the Nine Tailed : 1938

Réalisateur : Kang Shin Hyo et Jo Nam Hyeong

Scénariste : Han Wu Ri

2023 (en France, il n’est pas sur les plateformes habituelles pour le moment).

12 épisodes, suite de Tale of the Nine Tailed

Action/Drame/Historique

TW : public averti : violence, blessures diverses, évocation de tortures

De quoi ça parle ? Poursuivant un voleur, Lee Yeon remonte le temps pour se retrouver en 1938, pendant l’occupation Japonaise de la Corée.

Habituellement, je propose mes avis sur les Drama par groupe de trois, d’abord parce que ça me permet de ne pas passer trop de temps dessus, et puis je n’ai pas toujours grand chose à dire. Mais là, j’avais envie de développer un peu, donc on va faire un article classique. Je ne spoile pas la S1, mais je vous conseille de l’avoir vue pour comprendre de quoi je parle (sinon, vous pouvez aller lire ma première chronique)

Tale of the Nine Tailed : 1938 se passe peu de temps après la fin de la saison 1, et explique d’ailleurs les quelques secondes un peu surprenantes qui clôturaient la série. La saison 1 proposait une fin tout à fait satisfaisante, les arcs mis en place ayant tous été clôturé, j’avoue donc que je ne m’attendais pas du tout à cette suite, découverte un peu par hasard. Suite qui s’avère d’ailleurs indépendante – même si elle nécessite d’avoir vu la première saison pour bien comprendre les liens entre les personnages – constituant une histoire différente, avec des personnages et des enjeux différents. Le nouveau générique pose d’emblée le changement de ton : exit le thème tout doux et mélancolique, place à l’action ! (au passage, le générique de l’épisode 12 fait un clin d’œil sympa).

Beaucoup aimé cette nouvelle histoire, ravie de retrouver d’anciens personnages (voire des versions « alternatives » de certains personnages connus) et de découvrir les nouveaux. L’occasion de mettre l’accent sur les relations fraternelles et amicales plus que sur les relations amoureuses (même s’il y a une tite romance toute mignonne), relations touchantes tout autant que conflictuelles (Lee Yeon et Lee Rang <3). Cette S2 explore non seulement la période 1938 (et le Lee Yeon version 1938, bien sûr), mais également l’enfance de Lee Yeon avant qu’il ne devienne Dieu de la montagne, puisqu’il va retrouver ses meilleurs amis de l’époque.

Autre point intéressant : le contexte. Cette nouvelle intrigue se passe en 1938, en plein pendant l’occupation Japonaise. Donc déjà, il y a un aspect historique qu’on ne connaît pas forcément très bien dans nos contrées occidentales, et puis qui dit Japon, dit : Yokai \o/ Par contre, ce n’est clairement pas une période historique propre à la joie et à la volupté. On ne voit rien de vraiment trash, mais on a quand même quelques évocations de tortures et autres trucs du genres, sans parler des créatures qui ne sont pas toujours très sympathiques. J’aurais d’ailleurs bien aimé en découvrir davantage sur cette période, côté humains.

Cette S2 est, aussi, beaucoup plus rythmée que la S1. En terme d’action, donc, mais pas seulement. Le temps est aussi important dans l’intrigue même : Lee Yeon devra absolument repartir dans 1 mois, au risque de se retrouver coincé dans le passé, et on peut dire que tout semble se liguer contre lui dans cette saison. Elle ne comporte que 12 épisodes, ce qui à mon avis est trop peu vu tous les arcs narratifs et les éléments d’univers qu’elle propose, des fois j’aurais bien aimé qu’elle se pose un peu, Certains antagonistes présentés comme très puissants sont finalement pliés en deux secondes, c’est dommage. Sans parler de Lee Yeon qui nous sort de son parapluie un pouvoir bien cheaté dont nous n’avions pas entendu parler avant qu’il ne l’utilise, sauf que ça aurait pu servir dans la S1…

Ce qui n’est pas sans poser problème. Outre le côté un peu speed de certains arcs et contrairement à la S1 qui se terminait convenablement, cette S2 est plus qu’ouverte, avec beaucoup de questions sans réponses, des éléments introduits sans pay-off… et une certaine frustration de ne pas comprendre certaines choses, sans savoir si c’est « normal » et qu’on aura l’explication plus tard ou s’il y a incohérences effectives. J’espère qu’une S3 va éclairer tout ça, même si rien n’est annoncé officiellement pour le moment.

Ca reste une suite que j’ai beaucoup aimée, et je terminerai sur l’esthétique : les décors sont vraiment beaux, et il y a de très beaux morceaux musicaux 😀

(Note : pour le moment, elle n’est disponible ni sur Netflix ni sur Viki. Les épisodes sont toutefois disponibles sur Dailymotion, en sous-titré anglais, et apparemment sur le Amazon Prime… américain.)

3 réflexions sur “Tale of the Nine Tailed : 1938

  1. Pingback: Index : Mangas, Anime, Drama (MAJ 28/06/2023) | L'Imaginaerum de Symphonie

  2. Pingback: Tale of the nine tailed, K-Drama | L'Imaginaerum de Symphonie

  3. Pingback: Bilan 2024 et Perspectives 2025 : Le Blog | L'Imaginaerum de Symphonie

Laisser un commentaire