
Talismans perdus et Tequila
T7/8 du cycle Tori Dawson, Urban Fantasy
Autrice : Annette Marie, Canadienne
2020, Lost Talismans and a Tequila
VF : 2023, Editions Bookmark Collection Infinity
Traductrice : Viviane Faure
Illustratrice : Annette Ahner
Il n’y a aucune raison pour que je foute tout en l’air, non ? Alors pourquoi cette drôle de sensation au creux du ventre me souffle exactement le contraire ? Je pensais être douée pour cerner les gens, mais il faut se rendre à l’évidence : je me suis bien plantée. Alors, à ce stade, pourquoi ne pas faire confiance à un démon ? Certes, il a déjà essayé de me tuer, ce qui explique peut-être mon mauvais pressentiment. Malheureusement, c’est ma seule option. J’ai besoin de réponses pour sauver Ezra, et rapidement, car son temps est compté. C’est le moment de serrer les dents, de m’équiper comme il se doit, et d’aller dénicher un mythique de la catégorie la plus rare, illégale et ignoble qui soit : un invocateur de mage-démon. Il me suffit juste de suivre les instructions d’une créature démoniaque. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?
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Mon avis
Ca y est, c’est la dernière ligne droite du cycle de Tori Dawson, avec une intrigue qui court sur les tomes 7 et 8, et qui est l’aboutissement des révélations des derniers tomes à propos d’Erza. Les personnages n’ont plus le temps d’aller faire mumuse avec des druides renégats ou des loups-garous, cette fois, il s’agit de tout faire pour sauver l’un d’entre eux.
L’heure tourne pour Erza, à plusieurs niveaux, et Tori est prête à ruiner toute relation avec lui, y compris amicale, dans l’espoir de le libérer de son démon. L’ambiance change petit à petit depuis le début du cycle, mais là, on oublie l’humour et la nonchalance, la tension règne du début à la fin. Les relations entre les quatre personnages principaux sont perturbées, les ennemis sont redoutables, et leur quête est loin de se dérouler comme prévu. Ces différents types de tension fonctionnent parfaitement, d’autant que depuis le temps, on a appris à connaître et surtout à apprécier ces personnages, on n’a pas envie de les voir souffrir et échouer.
Et pour la première fois, le tome 7 ne se tient pas tout seul, c’est plus une première partie qu’un tome semi-indépendant. Difficile de ne pas se jeter directement sur le tome 8 après la lecture du 7.
Par contre, lors de ma première lecture, j’avais ressenti une certaine frustration par rapport à l’arc de Robin. Ce tome est comme toujours écrit à la première personne, du point de vue de Tori, même si on a pour la première fois quelques chapitres sous le point de vue d’Erza. On n’a cependant pas du tout le point de vue de Robin, dont l’arc est pourtant très important pour celui d’Erza, et donc, de Tori, et un certain nombre de péripéties et de révélations sont cachées et nécessitent la lecture de l’arc Robin. Le choix a été fait de proposer plusieurs cycles distincts en parallèle, plutôt qu’un roman chorale, ce qui « oblige » à tout lire si on veut une vue d’ensemble sur cette histoire. Je comprends ce choix puisque ça évite d’avoir la répétition de certaines scènes dans les mêmes bouquins, mais ça a quand même quelques inconvénients, dont l’inconvénient financier.
Bilan
Oubliée l’ambiance nonchalante des débuts : l’enjeu est grand pour nos personnages, et l’heure tourne. La tension fonctionne d’autant bien qu’on a déjà passé 6 tomes avec eux, et qu’on a réellement envie qu’ils s’en sortent. A noter que certains passages ne sont éclaircis que dans le cycle de Robin Page, et que pour la première fois dans la série, on a une fin ouverte, les tomes 7 et 8 fonctionnant ensemble.
Et ailleurs, qu’en pense-t-on ?
Trop hâte de le lire mais tu me fais hésiter : est-ce que je n’attendrais pas d’avoir le tome 8 pour tout lire d’une traite ?
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Tout dépend de ta résistance aux cliffhanger 😀
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