Vous lisez Procrastination : S03E01 – Pourquoi écrire ? partie 1

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C’est toute la question, n’est-ce pas ? D’où vient le besoin humain de communiquer par l’écrit, de transmettre et de raconter des histoires, tant à l’échelle de la culture, que du parcours de l’individu, et de sa quête ? Un vaste sujet qui occupera les deux premiers épisodes de cette saison 3 de Procrastination (merci pour votre fidélité !). Pour commencer, Laurent rappelle la notion fondamentale du plaisir, tant de la lecture que de l’écriture ; Mélanie prolonge avec un lien vers l’adolescence, la structuration de l’individu et les possibilités d’expression offertes par la forme écrite. Lionel fait un petit détour vers la vertu thérapeutique de l’acte d’écrire, et tous trois mettent en avant la dimension temporelle de l’écrit, et sa valeur première comme communication et comme art. (Blog de Lionel Davoust)

Et dans la suite de l’article la transcription de l’épisode (à noter que le texte à télécharger a une mise en page plus claire, avec notamment un code couleurs). N’hésitez pas à intervenir dans les commentaires pour évoquer votre expérience !

S03E01 : Pourquoi écrire ? partie 1

(Transcription : Symphonie ; Relecture et corrections : Plokie)

Vous écoutez Procrastination, Saison 3 Episode 1 : Pourquoi écrire ? partie 1

Podcast sur l’écriture en 15 minutes.

Parce que vous avez autre chose à faire.

Et qu’on n’a pas la science infuse.

Avec les voix de : Mélanie Fazi, Laurent Genefort et Lionel Davoust.

Lionel Davoust : Merci tout le monde de nous avoir suivis sur ces deux premières saisons, ou bienvenue si vous nous récupérez en cours de route. Et donc on est repartis pour une nouvelle saison, on aura quelques petites surprises, et peut-être quelques nouveautés à vous proposer au cours de cette saison, on verra. En tout cas on va peut-être faire évoluer un peu la formule. Mais assez parlé, parce qu’on a que 15 minutes.

On attaque sur une grande question, comme on a tendance à faire de plus en plus : pourquoi écrire ? Pourquoi être écrivain ? C’est peut-être une question qu’on va aborder aussi, c’est difficile d’aborder l’un sans l’autre. En tout cas la grande question, pourquoi écrire ? Non pas au sens « Pourquoi est-ce que l’être humain écrit ? » même si ça va probablement nous emmener là-dessus, mais pourquoi est-ce qu’on écrit des histoires ? À quoi ça sert ? À quoi ça sert globalement ? À quoi ça sert pour l’individu ? Et pourquoi on est tous là à parler de ça, finalement, et à essayer de le faire mieux ? Parce qu’après tout, est-ce qu’on ne ferait pas mieux d’aller à la plage ?  

Est-ce que c’est une question qui est nécessaire, déjà ?

Laurent Genefort : Exact, super question. Déjà, la première réponse qui m’est venue à l’esprit, c’est « pourquoi pas ? ». Pourquoi écrire, mais pourquoi chacun n’écrit-il pas ? On ne peut donner qu’une réponse individuelle, je pense.

Moi, personnellement, ça a été de prolonger le plaisir de lire. Moi, la lecture, j’ai toujours considéré que c’était un plaisir, et donc le plaisir, y compris en tant qu’écrivain, c’est indissociable de l’acte, soit de lire, soit d’écrire. Pour moi, ce sont les deux faces d’une même pièce. Je sais que ce n’est pas une condition sine qua non. Pour certains auteurs, l’écriture est douloureuse. Pour moi, tisser une histoire, développer une idée, ça procure un plaisir de démiurge. Par définition, moi qui suis un gros fainéant…

LD : Dit le mec qui a publié quoi ? 50 bouquins ?

(Rires)

LG : Non, mais pour moi l’écriture c’est un travail de niveau de pénibilité zéro.

Mélanie Fazi : Mmm ! Intéressant !

LD : C’est joli !

(Rires)

MF : En y réfléchissant, c’est une question que je trouve à la fois passionnante et assez complexe, parce que quand j’ai commencé à y réfléchir ça m’a amenée à plein de questions annexes et plein de dimensions. Je suis tout à fait d’accord avec Laurent : c’est personnel à chacun d’entre nous, mais même en m’interrogeant sur les raisons qui moi m’ont poussée, je m’aperçois qu’il y avait beaucoup de raisons entremêlées, et qu’en plus ça a évolué avec le temps.

Je dirais qu’au départ il y a eu plusieurs choses. Une qui est évidente et qui te rejoint effectivement, c’est que j’avais un appétit total pour la lecture, une fascination pour la création de manière générale, et il s’est trouvé que c’est l’écriture qui m’a convenu. Mais parce que j’étais une grosse lectrice et que j’aimais tellement les histoires que l’idée d’en fabriquer à mon tour me fascinait. Donc il y a eu très clairement cette dimension-là.

Après, je dirais qu’en deuxième, je n’ai pas forcément voulu le voir tout de suite, mais avec le recul c’est évident, il y a une dimension très forte d’expression. Pour moi c’est un moyen de mettre des mots sur des choses, à petite ou grande échelle, que je ne peux pas dire autrement. Tout ce que j’ai échoué peut-être à dire au cours de ma vie, ou échoué à dire au cours de conversations, ou que je n’arrive pas à dire autrement, j’ai cet outil que je commence à maîtriser assez pour dire « allez, je vais essayer de ». C’est aussi bien transmettre des angoisses, notamment quand on commence à écrire — quand on est jeune, il y a beaucoup d’angoisses qui ressortent je trouve dans l’écriture — que par exemple, quand j’écris ma nouvelle Serpentine, parce que je viens de me faire tatouer et que l’expérience me passionne et que je veux l’expliquer. C’est deux niveaux comme ça entremêlés.

Après il y a encore d’autres choses qui s’en mêlent, une espèce d’envie de… Quand on commence à l’adolescence, d’envie de sortir d’une espèce d’impasse. Il y a ce côté « on va s’arracher à quelque chose », s’accomplir je dirais à travers l’écriture.

Mais donc pour résumer, pour moi il y a vraiment la dimension les histoires et contribuer à mon tour à alimenter ça, le plaisir de créer des histoires et, il y a aussi très fort, et même chez moi c’est primordial, une notion d’expression.

LG : Pour rebondir sur toi, j’ai un peu vécu la même chose, mais presque de façon exacerbée, parce que je suis un ancien bègue, très introverti à l’époque. Et pour moi l’écrit ça a été une libération, vraiment une libération de la parole. Donc oui, je suis tout à fait dans cette logique-là. L’écriture déjà permet de s’exprimer mieux qu’on ne s’exprime à l’oral. D’abord parce qu’on a du temps. Le rapport avec ce qu’on a à dire n’est pas le même, fondamentalement, à l’oral et à l’écrit. À l’oral on est soumis au temps, au temps de la conversation, au temps de l’attention de l’autre.

MF : On est soumis au contexte, oui, complètement.

LG : Et quand on se met à l’écrit, on est libéré du temps. On met le temps qu’on veut pour écrire une phrase, on met le temps qu’on veut pour développer une histoire, et c’est une liberté. D’ailleurs, je me demande si ce n’est pas la plus grande liberté du roman ou de la nouvelle, de l’écrit, que de s’affranchir de ce temps de la conversation, de ce temps de l’oralité, qui est un temps plutôt contraignant en fait.

MF : Je connais beaucoup d’auteurs qui effectivement sont des gens qui ne sont pas très à l’aise en société ou autre — enfin, moi c’est mon cas également — et il y a l’impression de retrouver une maîtrise. C’est-à-dire que tout ce qui peut être gênant dans des conversations, tout ce moment où on a l’impression que ça nous file entre les doigts, on est seul face à la page et effectivement on a le temps de réfléchir, on retrouve une maîtrise.

LG : D’ailleurs on dit qu’à l’oral on lâche les mots, et que l’écrit retient les mots. C’est l’image qui s’impose pour moi.

LD : Dans cette société où on dit « l’hyperconnexion, le fait que tout va trop vite ma bonne dame » et on est constamment sollicités en permanence, c’est vrai que c’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles le livre est en concurrence assez forte avec les autres manières de vivre des histoires. Je n’aime pas le mot « consommer », mais de recevoir des histoires, d’en profiter, c’est qu’il y a ce rapport à la temporalité, que ce soit dans la lecture — ça prend du temps — et dans l’écriture qui n’est clairement pas dans l’air du temps — ou peut-être justement l’est-il, vu qu’on se rend compte de plus en plus qu’on veut et qu’on a besoin de retrouver des espaces de temporalité un petit peu développés. Mais en tout cas, c’est vrai que l’écriture et la littérature, il n’y a pas « d’effet performance », il n’y a pas de représentation, c’est ça le terme que je cherchais. Même un musicien qui écrit de la musique, la musique est faite pour être jouée dans une certaine temporalité, alors que l’écrit peut être reçu d’une manière qui n’a pas besoin d’être continue, qui peut prendre le temps qu’on veut.

Bon alors c’est bien, on a commencé par la conclusion à laquelle je pensais qu’on arriverait (rires), qui était qu’effectivement la réponse est éminemment personnelle. Sur le fait que la question est nécessaire, je pense que c’est toujours important de réfléchir à ces trucs-là, ne serait-ce que pour savoir ce qu’on veut faire, dans quelle direction on veut aller, ce qui peut éviter de se faire du mal.

MF : Je dirais aussi — c’est peut-être un aparté, ou peut-être pas — moi quand je réfléchis à pourquoi on commence à écrire, je projette beaucoup l’adolescent, ce n’est peut-être pas le cas de tout le monde, mais c’est le cas pour beaucoup. Et que dans toutes les raisons entremêlées, il y a les bonnes et les mauvaises. Les bonnes sont celles qui font qu’on va continuer, les mauvaises ne sont pas nécessairement… Je parlais tout à l’heure de cette envie de s’extraire d’une espèce d’impasse, il peut y avoir une envie de reconnaissance, une envie d’une espèce de prestige qu’on associe au métier, etc. vraiment quelque chose qui est de l’ordre de la projection.

Et s’apercevoir ensuite quand on commence à publier, c’est que la réalité va à la fois combler une partie de ces attentes, mais va être complètement à côté de ce qu’on a projeté pour d’autres, et notamment le côté « baguette magique », à savoir résoudre tous les problèmes de ma vie d’un seul coup, je pense qu’on est assez nombreux à avoir eu cette petite illusion en commençant à écrire. Et s’apercevoir que ça nous a apporté énormément, mais pas forcément là où on l’attendait, et qu’il faut être conscient, si on veut continuer, qu’il faut réussir à faire le tri de ça, et peut-être ne pas s’accrocher aux mauvaises raisons ne serait-ce que de ne pas s’accrocher par exemple à l’envie de faire du fric avec.

LD : Tout à fait !

(rires)

MF : Des choses aussi banales que ça.

LD : Alors, bon, même si nous sommes tous les trois la preuve que l’écriture rend beau…

MF : Ouais.

(Rires)

MF : Et intelligents.

LD : Tout à fait. Non, non, je suis entièrement d’accord avec toi. Pour moi les mauvaises raisons, ce sont celles qui te font mal.

MF : Oui. Enfin, « mauvaises raisons » c’est une exagération.

LD : Oui, oui, je vois ce que tu veux dire ! Mais pour moi… Mettons que j’écris parce que j’ai un besoin de reconnaissance en moi, c’est bien d’en avoir conscience parce que quelque part ça permet de ne pas être déçu quand on n’atteint pas l’objectif avec ce qu’on voudrait.

Je pourrais caricaturer, ce n’est pas une super manière de toucher des millions de personnes en écrivant de la poésie absconse. Donc si on a envie de toucher des milliers de personnes, ça implique certains choix artistiques et esthétiques qui ne sont pas mauvais en soi, mais qui sont ce qu’ils sont, et disons que c’est plus difficile de toucher un grand nombre de personnes avec certaines formes de littérature.

Alors, sans la résumer entièrement à ça, car il y a plein d’autres choses dont on peut parler aussi, mais l’écriture a clairement une valeur thérapeutique.

MF : Oui, clairement.

LD : C’est un exercice qui est énormément recommandé dans les thérapies au sens médical pur.

LG : Oui, en tant qu’acte.

LD : En tant qu’acte, tout à fait.

LG : Oui, parce qu’on se retrouve confronté à soi-même.

LD : Exactement.

LG : C’est un acte solitaire, il faut vraiment avoir conscience de ça. C’est un acte solitaire, et il y a d’ailleurs des gens qui ne peuvent pas être écrivains parce qu’ils ne peuvent travailler qu’en société. Et je connais quelques personnes qui ont écrit un bouquin, quelques bouquins, et qui ont arrêté parce qu’ils ne se voyaient pas vivre leur vie dans un bureau tout seuls avec leur clavier et faire leurs histoires dans leur coin.

Donc c’est un acte solitaire en acte, mais aussi dans le matériau qu’on utilise. C’est-à-dire qu’on va chercher en soi ses souvenirs, ses réflexions… Tout part de soi, en fait. Sans même parler d’autofiction, mais même une histoire qu’on raconte, tout part de soi. Et pourtant on écrit pour être lu, c’est ça le paradoxe de l’écriture, ou le paradoxe de l’écrivain.

MF : Il y a un aspect qui m’intéresse de plus en plus, c’est le fait que… Quand je parlais tout à l’heure d’essayer d’exprimer des choses qui ne peuvent pas être dites autrement, dans l’acte qui est très solitaire on se retrouve face à soi-même effectivement, on peut être dans une démarche d’introspection, littéralement ou de manière un peu plus floue. Et je me suis aperçue que ça pouvait être un excellent moyen de transmettre des choses qui sont un peu délicates à expliquer, un peu compliquées, parce qu’on a eu ce temps de réflexion de trouver la juste manière de communiquer des choses à des gens qui seraient impossible dans une conversation.

Moi la littérature m’intéresse de plus en plus comme outil. Quelqu’un a dit à propos d’un de mes textes récemment « dire l’indicible », et c’est quelque chose qui m’intéresse beaucoup. Essayer de prendre des choses qui sont compliquées à dire, ou qu’on ne sait pas trop comment, et plus on a d’expérience, plus on a de maîtrise, trouver les mots et affiner comment transmettre. Pour moi c’est un acte de transmission très fort.

LD : Mmm-Mmm.

LG : Exactement.

LD : Je ne sais plus, je crois que c’est David Lynch[1] qui disait, quand on lui demandait justement d’expliciter ses films et ce qu’il avait voulu dire parce que quand même, sa symbolique est parfois un peu absconse, et il répondait : « J’ai pris ce merveilleux langage qui est le cinéma (on pourrait en dire autant pour la littérature) et j’ai fait un film de 1 h 30 pour essayer de vous dire quelque chose, c’est transmis par l’expérience que vous avez vécue en regardant ce film-là, ce n’est pas pour le résumer en une phrase ».

De la même manière, le livre et le parcours même et la temporalité même du livre, de la littérature, sont signifiants dans le parcours d’un récit, quelle que soit la longueur, par ce qu’il va déployer. C’est à travers le chemin, faire l’expérience du chemin dans la lecture ou dans l’écriture, qu’il va se dégager un sens. Et c’est pour ça qu’on écrit des livres, sinon une phrase suffirait à le faire.

MF : J’ai souvent une boutade quand on me demande de résumer un texte, c’est de dire « si j’étais capable de le dire en une phrase, je n’aurais pas eu besoin de X pages pour le développer ». C’est une boutade et en même temps c’est assez sérieux.

LD : Tout à fait.

LG : Et ce passage de flambeau, il n’est pas seulement de l’auteur au lecteur, il est aussi de l’auteur à la culture, d’une manière générale. J’ai toujours considéré que je m’inscrivais dans une continuité. Alors, il ne s’agit pas de gloire ou de laisser sa trace ou ce genre de machins… D’ailleurs, c’est assez marrant parce qu’on s’étonne souvent quand je dis ça. Quand je vais en intervention et que je dis « non, non ! Je ne fais pas du tout ça ni pour la gloire, ni pour laisser une trace dans la postérité, pas du tout ». C’est juste la conscience qu’on s’inscrit dans un flux culturel et c’est une manière de relativiser un acte qui est égoïste, qui est celui d’écrire, que je n’ai jamais moi considéré comme un acte égoïste.

LD : Non, je suis tout à fait d’accord. C’est marrant ces discussions que j’ai eues récemment, l’art VS l’artiste. Pour moi l’art c’est une forêt et l’artiste est un arbre. Alors, bien sûr, il faut des arbres pour faire une forêt, mais il me semble que plus vite l’arbre, plus vite l’artiste se rend compte qu’il n’est qu’un seul arbre et que finalement la forêt sans lui individuellement, sans son ego, survit très bien, moins on a d’illusions et mieux ça va et plus on peut se concentrer sur ce qui est important, à savoir créer des trucs. La forêt est importante, mais l’arbre individuellement n’en a aucune. Et donc bien sûr, on contribue à la forêt, on contribue à cette grande discussion, à cet énorme pool culturel qui est hyper fondamental et qui est même un des fondamentaux de l’expérience humaine, autant moi mon sort individuellement, tout le monde s’en tape et c’est finalement très bien, je pense.

MF : Cela étant, en t’écoutant il y a une réflexion qui me vient, c’est que parmi les choses qui changent entre le moment où on commence à écrire et le moment où on est publié, l’une de mes plus grandes surprises c’est… Alors, au départ on peut avoir des rêves de gloire un peu naïfs sur « je vais tout changer, etc. » et ce qui m’a le plus surprise, c’est mise devant le fait accompli de « j’ai publié, je rencontre des lecteurs qui me parlent de leur ressenti », la surprise totale de s’apercevoir qu’on apporte quelque chose que le voisin ne va pas apporter, qui n’est pas forcément quelque chose qu’on a fait consciemment.

Assez souvent, ce dont viennent nous parler les lecteurs, c’est quelque chose qui est très spécifique à ce qu’on faisait, dont on n’avait pas conscience, et qui n’était pas du tout un objectif que j’avais en commençant à écrire, mais qui est quelque chose que je garde en tête et dont j’ai conscience constamment, maintenant. C’est qu’il peut y avoir un écho, et que finalement on met quelque chose de… Je ne sais pas si c’est ce qu’on met de personnel. Je suis un peu en train de partir dans tous les sens parce que je n’ai pas finalisé cette réflexion.

Ma plus grande surprise ça a été de m’apercevoir qu’effectivement, comme tu dis, on est une goutte d’eau dans l’océan, mais qu’en même temps chaque écrivain a quelque chose de très spécifique à apporter que le voisin n’apportera pas, et c’est souvent ça que le lecteur nous renvoie. Et ça a été ma plus grosse surprise en publiant.

LD : Alors, c’est un sujet très vaste comme vous vous en doutez et on va le traiter en deux parties, donc c’est la fin de la première partie, on se retrouve dans une quinzaine de jours pour la deuxième partie de cette question « Pourquoi être écrivain ? ».


[1] Cinéaste américain.

Une réflexion sur “Vous lisez Procrastination : S03E01 – Pourquoi écrire ? partie 1

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