Brèves symphoniques #41 – Collection RéciFs (1)

Aujourd’hui, je ne vous parle pas de Drama coréens dans ce trio d’avis courts, mais de trois novellas publiées aux éditions Argyll, pour lesquelles je n’avais pas suffisamment de choses à raconter pour ouvrir des articles différentiés. Au programme :

  • Danielle Cain, Tome 1 : L’agneau égorgera le lion, Margaret Killjoy
  • Danielle Cain, Tome 2 : Les Morts posséderont la Terre, Margaret Killjoy
  • Le bracelet de jade, Mu Ming

Et au passage, j’aime beaucoup la charte graphique de cette collection, les couvertures sont vraiment top !

Danielle Cain, Tome 1 : L’agneau égorgera le lion (2024, ed.Argyll)

Margaret Killjoy, Américaine

Fantastique/Horreur

Danielle Cain, book 1: The Lamb Will Slaughter the Lion (2017), traduit par Mathieu Prioux

Illustration : Anouck Faure

Après des années passées sur la route, Danielle Cain débarque à Freedom, une ville de l’Iowa squattée par des anarchistes, à la recherche d’indices sur le suicide soudain de son meilleur ami. Sur place, l’ambiance a tourné à l’aigre depuis que les habitants ont invoqué un esprit protecteur, un cerf rouge sang à trois bois. À la fois juge et bourreau, l’animal commence à se retourner contre ses invocateurs. Danielle espérait élucider les circonstances d’une mort mystérieuse, mais c’est peut-être bien toute une communauté anarchiste qu’elle devra sauver !

Ce texte partait déjà avec un gros bonus, puisque j’aime beaucoup le body horror, et sans être extrêmement trash, il nous offre quelques descriptions visuelles à la fois glauques et fascinantes. Bien apprécié cette immersion dans cette communauté anarchiste et queer, et j’ai beaucoup apprécié la façon dont la thématique de la justice est traitée dans cette novella. Un récit court, mais déjà très riche et fun.

Danielle Cain, Tome 2 : Les Morts posséderont la Terre (2025, ed. Argyll)

Margaret Killjoy, Américaine

Fantastique/Horreur

Danielle Cain, book 2: The Barrow Will Send What It May (2018)

Illustration : Anouck Faure

Désormais en cavale, Danielle Cain et son équipe d’apprentis chasseurs de démons atterrissent à Pendleton, dans le Montana, après un accident de voiture.
La ville, qui a connu des jours meilleurs, leur réserve bien des surprises : une bibliothèque occulte anarchiste, des habitants qui prétendent être revenus d’entre les morts, ou d’autres ayant carrément disparu sans laisser de traces.
Voyant là l’occasion idéale de développer leurs compétences magiques, la bande de joyeux punks se met en tête de sauver la ville du nécromancien local, au risque de déclencher, au passage, rien moins que l’apocalypse elle-même !

J’avais beaucoup apprécié le premier tome, donc j’avais peut-être des attentes un peu trop élevées pour celui-ci. Il se lit tout aussi bien, et j’ai apprécié globalement la lecture, mais il m’a manqué un petit quelque chose pour que j’accroche autant que le précédent. L’intrigue m’a parue plus banale, le récit est assez soft en termes horrifiques et « donc » m’a paru moins fun. Mais ça reste sympathique.

Le bracelet de jade (2024, ed. Argyll)

Autrice : Mu Ming, Chinoise

Science-Fiction

Traduction par Gwennaël Gaffric (VO 2022)

Illustration : Anouck Faure

1640, treizième année du règne de l’empereur Chongzhen.
Alors que la dynastie au pouvoir affronte de nombreux remous, la jeune Chen se rend, accompagnée de son père, à la Foire des Lanternes sur le Mont du Dragon. Émerveillée par mille lumières, Chen s’égare et se retrouve face à un étrange commerçant qui lui offre un magnifique bracelet de jade.
Le bijou exerce bientôt une grande fascination sur la jeune fille, au point que ses rêves la projettent dans un monde étrange.
Au fil des discussions avec son père, ancien haut-fonctionnaire qui se consacre désormais aux arts de la calligraphie et des jardins, Chen découvrira que les chemins de la vie se tissent autant dans les aspérités du vide que dans les souffles suspendus du temps.

J’étais prête à aimer ce texte d’une culture que je connais assez peu, mais malheureusement la rencontre ne s’est pas faite. Le texte est très bien écrit, il y a une certaine poésie qui s’en dégage, mais j’ai l’impression de ne pas y avoir compris grand-chose. Il faut dire qu’il est très imprégné de spiritualité et de philosophie, des domaines pour lesquels mon esprit reste assez hermétique.

3 réflexions sur “Brèves symphoniques #41 – Collection RéciFs (1)

  1. Mince, le Bracelet ed Jade est pour le moment mon récit préféré de la collection. L’esprit et l’ambiance m’ont totalement parlé. En revanche, flop avec le tome 2 de Killjoy et je ne compte pas reconduire l’expérience avec elle ^^!

    Sinon, comme toi, j’adore leur charte graphique et j’ai hâte de découvrir ceux qui arrivent !

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  2. Pingback: Les Symphonews inachevées – Aout 2025 | L'Imaginaerum de Symphonie

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