Aujourd’hui, je ne vous parle pas de Drama coréens dans ce trio d’avis courts, mais de trois novellas publiées aux éditions Argyll, pour lesquelles je n’avais pas suffisamment de choses à raconter pour ouvrir des articles différentiés. Au programme :
Danielle Cain, Tome 1 : L’agneau égorgera le lion, Margaret Killjoy
Danielle Cain, Tome 2 : Les Morts posséderont la Terre, Margaret Killjoy
Le bracelet de jade, Mu Ming
Et au passage, j’aime beaucoup la charte graphique de cette collection, les couvertures sont vraiment top !
Lointain futur. Espace profond. Plus qu’une prouesse technologique, la station est une expérience. Politique, sociale, économique, philosophique. Ainsi, au sein de ce gigantesque assemblage minier peuplé d’espèces venues de tous horizons, les stationniens se définissent moins en fonction de leurs origines que de leurs pourcentages génétiques. Melting-pot utopique, la station offre de fait un refuge de tolérance unique au cœur de la Galaxie — une vie en symbiose gérée par les Paramètres qui adaptent l’environnement aux différentes morphologies, aux contraintes physiques, à toutes les essences du vivant. Ou du moins offrait… De profonds désaccords entre les Spéciens, favorables à la séparation interespèce, et les Fusionnistes, qui œuvrent pour davantage de métissage, cristallisent les tensions. Au milieu de ces courants qu’elle ne maîtrise pas, une femme, stationnienne insignifiante, va devoir choisir son camp, et par là même, peut-être, peser sur le devenir de la station et sa myriade d’habitants.
TW : Milieu psychiatrique, rapport à la nourriture, anorexie, PTSD
Cette chronique s’inscrit dans le cadre d’un Service-Presse. Je remercie l’auteur de m’avoir fait confiance et de m’avoir proposé de lire son livre.
« J’habitais dans le service pour patients volubiles depuis ma décompensation poétique. Au fond, je crois avoir toujours su que cela se terminerait ainsi. Peut-être parce qu’il s’agissait du dernier lieu susceptible d’abriter une humanité qui ne soit pas encore réduite à une pensée filtrée suivant les normes d’hygiène. Ou plus simplement, parce qu’il n’y avait plus de place ailleurs dans le monde pour un personnage de conte de fées.
Je dois pourtant reconnaître qu’il n’y avait rien eu de féerique dans les évènements qui avaient présidé à mon admission : ma rencontre amoureuse avec une Elfe avait terriblement mal tourné, et les Monstres de mon enfance en avaient profité pour ressurgir. Je m’étais retrouvé plongé à nouveau dans le désert de ma venue au monde, un monde étranger et dangereux, où je ne savais pas bâtir. Sur ma langue desséchée, les mots mouraient ou devenaient fous. Parfois, même, mon corps se déchirait, sans savoir pourquoi. »
Cette chronique a été rédigée dans le cadre d’un service-presse. Je remercie l’autrice pour sa confiance et pour m’avoir proposé la lecture de cette nouvelle.
Cassandre est sans conteste la meilleure mécanicienne de sa génération. Il faut dire qu’elle dispose d’un atout non négligeable : elle peut dialoguer avec les machines qu’elle répare.
Appelée en urgence sur la station spatiale internationale suite à de multiples et étranges avaries, Cassandre y retrouve la capacité à se mouvoir librement grâce à l’apesanteur. Mais surtout, elle va faire la connaissance de l’être le plus passionnant et étrange qu’elle n’ait jamais rencontré.