Approchez, lecteurs ! Au fil de cet ouvrage, vous arpenterez des couloirs de musées imprégnés d’un parfum piquant de formol, vous verrez quelques sirènes empaillées et vous croiserez aussi le chemin d’objets médicaux et macabres aux histoires fascinantes et rocambolesques !
Mais les cabinets de curiosités, ancêtres de nos musées, ne contiennent pas seulement de jolis bibelots de décoration, ils sont aussi les témoins d’une histoire scientifique et humaine, parfois tragique, parfois exaltante. À travers des récits intrigants, Juliette Cazes, spécialiste des sciences de la mort, nous emmène à la découverte de pratiques méconnues, d’expérimentations hasardeuses et d’objets d’une valeur inestimable.

Mon avis

Quand j’étais petite, parmi les métiers que je voulais faire, figuraient entre autres cryptozoologue, ou encore… taxidermiste. J’ai assez vite laisser tomber l’idée, même si ma fascination pour le macabre et les curiosités (notamment médicales et naturelles, sans doute à cause de ma propre histoire) perdurent à ce jour, façonnant en partie mon Imaginaire. L’année que j’ai vécue à Paris, je me rendais dès que possible au Muséeum d’Histoire Naturelle, notamment pour sa Galerie de Paléontologie et d’Anatomie comparée (c’est bien le seul truc de Paris qui me manque, tiens^^).

Et avec cet ouvrage, c’est en quelque sorte avoir un petit bout de cette galerie à la maison 🙂

L’ouvrage en lui-même est très beau, découpé en 5 parties pour autant de types différents de curiosités : médicales, muséales, du corps, funéraires et médicinales. C’est un tour d’horizon assez rapide au final considérant le nombre de curiosités qui doivent exister, je n’aurais pas été contre un ouvrage plus épais. Mais ce n’était sans doute pas le but de cet essai, et puis rien d’empêche de continuer l’exploration de son côté, d’autant que cela participe à rendre l’ouvrage accessible tout en attisant la curiosité (justement ;)).

Les textes sont intéressants sans être complexes, accessibles au plus grand nombre, même si je trouve la police d’écriture trop petite. Ils sont illustrés par des photos, des planches anatomiques ou autres représentations, et même si certaines ont évidemment un côté creepy, le choix d’illustrations demeure très soft, évitant le choquant et le sensationnalisme, favorisant là encore l’accessibilité. Par contre, la mise en page les rend assez peu lisibles. Elles sont petites, mais surtout, leur disposition n’est pas très instinctive par rapport aux légendes, et certaines pages ont de surcroit des problèmes de numérotation.

Bilan

Un bel ouvrage intéressant sur des sujets fascinants, mais qui me semble un peu trop survolé si vous êtes déjà familiers avec ces sujets. Cela reste une très bonne porte ouverte, accessible, et un chouette tour d’horizon de ces curiosités, même si je trouve que la mise en page manque de lisibilité.

Et ailleurs, qu’en pense-t-on ?

• Lady Livre