Brèves symphoniques #39 – K-Drama Hors SFFF (10)

J’aime bien proposer des brèves symphoniques avec des thématiques, mais les Dramas que j’ai vus dernièrement étaient trop différents pour que je parvienne à en trouver trois assez semblables.

Au programme, du suspense, du drame, de la romance en proportions et intérêts variables :

  • Quand le téléphone sonne (Suspense/Drame/Romance)
  • One the woman (Suspense/Drame/Humour)
  • My sweet mobster (Comédie Romantique/Drame)

Quand le téléphone sonne

D’après le lightnovel de Geon Eomul Nyeo

Réalisateurs : Park Sang Woo, Wi Deuk Gyu

Scénariste : Kim Ji Wun

2024, terminé en 12 épisodes (Netflix)

De quoi ça parle ? Des appels menaçants vont permettre à un couple dysfonctionnel de se rapprocher et de lever le voile sur leurs secrets de famille.

Etre en couple, ce n’est pas toujours évident, en mariage arrangé encore moins, surtout quand la mariée n’était pas celle qui était prévue à la base, et qu’en plus, elle est muette. Mais un kidnapping et des menaces par téléphone font tout basculer, leur permettant de se rapprocher. Mais ce rapprochement est mis à mal par leurs secrets respectifs et les antagonistes qui sont prêts à tout obtenir vengeance.

Au premier abord, les protagonistes semblent respecter les tropes classique du « mec beau gosse mais égocentrique que sa relation avec une femme douce et timide va adoucir », mais c’est plus compliqué que ça. On comprend assez vite que l’attitude distante du prota est un masque étudié et que la prota est tout sauf fragile. Les deux sont hyper attachants, et j’ai beaucoup apprécié de suivre l’évolution de leur relation au fil des épisodes, avec quelques moments franchement touchants, surtout à la fin. J’aurais même bien aimé qu’ils aient davantage de moments de calme, parce qu’avec 12 épisodes, les personnages n’ont pas le temps de souffler ! L’aspect thriller est aussi très bon, et je me suis prise au jeu d’essayer de trouver les liens entre les différentes pièces du puzzle qu’on nous fournit régulièrement.

Dernier point intéressant, il y a un certain nombre de passages signés, puisque la protagoniste est censée avoir un mutisme sélectif. D’ailleurs, il y a un côté un peu métaphorique à ça, puisqu’on est sur une femme « bâillonnée » par son entourage, forcée au silence et à la discrétion, et en reprenant le contrôle de sa voix par le truchement d’un modulateur téléphonique, elle va peu à peu regagner le contrôle sur sa propre vie.

La fin est cependant peut-être un peu too much, mais j’ai beaucoup aimé ce Drama.

One the woman

Réalisateur : Choi Yeong Hun

Scénariste : Kim Yoon

Suspense/Humour

2021, terminé en 16 épisodes (Viki)

De quoi ça parle ?  Après avoir perdu la mémoire, une procureure est confondue avec la belle-fille d’une riche famille et va mettre au jour ses sombres secrets.

Ce Drama ne m’attirait pas spécialement à la base, mais comme il quittait Netflix (il est toujours sur Viki), je me suis dit que c’était le moment où jamais. Et en fin de compte, c’était vraiment une bonne surprise, avec une vibe qui m’a rappelé Mr Queen. Après avoir perdu la mémoire, la protagoniste (une procureure fille d’un gangster) se retrouve confondue avec une autre, épouse maltraitée d’un fils de grande famille. Elle fait évidemment tache malgré elle, et au fur et à mesure qu’elle va retrouver la mémoire, elle va mettre au jour les crimes et machinations de cette famille. Il y a un « détail » sur la fin qui peine à satisfaire la suspension l’incrédulité, mais c’est très chouette à suivre, il y a du suspense, de l’action et de l’humour, et si vous y êtes allergique, la romance est quasiment anecdotique.

My sweet mobster

D’après le webtoon de Park Su Jeong

Réalisateur : Kim Yeong Hwan

Comédie romantique/Drame

2024, terminé en 16 épisodes (Viki)

De quoi ça parle ?  Une influenceuse pour enfants rencontre un ancien gangster.

Le Drama commençait plutôt bien, avec un contexte intéressant et original, puisqu’on a d’un côté un ancien chef de gang qui aide d’anciens malfrats à se réinsérer dans la société, et de l’autre une influenceuse pour enfants qui découvre que ce qu’elle dit peut avoir de vraies conséquences. Ça, c’est pour les promesses. Dans les faits… Du côté malfrats, on a peu de background, et peu (voire pas) d’évolution. Concernant le protagoniste, on ne sait même pas quels crimes il a commis, voire s’il en a vraiment commis. Du coup, aucun dilemme par rapport à ça avec sa love interest, aucune rédemption, rien. Quant à la protagoniste, ben elle sert à rien, à part être une love interest. Son enjeu personnel n’est même pas exploité, puisqu’elle fait principalement plante verte. Et la tentative de triangle amoureux fait flop, déjà parce que ça n’a aucun sens que le procureur soit autant fasciné par elle à la base, et en plus, son arc narratif n’a pas de finalité. Les différents registres (drame, humour…) ne sont pas forcément bien exploités, et les antagonistes n’ont pas réellement de présence.

Vous l’aurez compris, c’est un grand meh pour moi. J’ai été jusqu’au bout, mais je me suis pas mal ennuyée, d’autant qu’il y avait un vrai potentiel à la base.

6 réflexions sur “Brèves symphoniques #39 – K-Drama Hors SFFF (10)

    • Effectivement, on a l’air raccord^^ Franchement, pour le dernier, tu ne rates rien à mon avis ^^

      (J’avais rédigé mes avis de One the woman et Mobster l’année dernière, j’attendais d’avoir des Drama complémentaires qui collent pour des Brèves thématiques, mais après avoir terminé Le téléphone hier, j’ai tellement aimé que je ne voulais pas attendre pour en parler^^)

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