Artemis Fowl T1 : Artémis Fowl, Eoin Colfer

Couverture par Tony Fleetwoord

Artémis Fowl est le premier tome du cycle de Fantasy jeunesse du même nom. Ecrit par l’auteur Irlandais Eoin Colfer, il est paru en Vo en 2001. Il a connu une première publication française chez Gallimard en 2001 également (traduction par Jean-François Ménard), et a été réédité à plusieurs reprises en poche chez Folio Junior.

(Il paraît qu’un film est sorti en 2020. Nope, il n’y a pas de film. Du tout. Nada. Ne croyez pas ce qu’on vous dit sur Allocine. ><)

Nom : Fowl
Prénom : Artemis
Age : 12 ans
Signes particuliers : une intelligence hors du commun
Profession : voleur
Recherché pour : enlèvement de fées et demande de rançon

Appel à tous les FARfadets, membres des Forces Armées de Régulation du Peuple des fées : cet humain est dangereux et doit être neutralisé par tous les moyens possibles.

De quoi ça parle ?

L’une des légendes les plus connues sur les farfadets, c’est qu’ils possèdent un joli trésor, généralement caché dans un chaudron au pied d’un arc-en-ciel. Histoires pour enfant ? Oui, en partie. Et ça tombe bien, parce que Artemis Fowl, âgé de 12 ans, est juste assez jeune pour y croire, et juste assez mature pour voir au-delà de la légende.

Armé de son intelligence, de sa suffisance, et de ses deux serviteurs, il va donc ourdir un plan machiavélique : kidnapper une fée, agent des FARfadets, pour extorquer de l’or au petit peuple. Un plan qui aurait fonctionné comme sur des roulettes s’il n’avait pas commis l’erreur d’enlever Holly Short.

Mon avis

L’histoire prend place en majorité dans une Irlande contemporaine. Les humains ont conquis la surface, et le petit peuple (elfes, gobelins, nains, centaures etc…) s’est vu exilé sous la terre. Il a néanmoins prospéré lui aussi de son côté, car si les fées (le terme générique) possèdent des pouvoirs magiques, elles jouissent également d’une technologie bien supérieure à celles des humains. C’est d’ailleurs l’un des points du cycle que j’apprécie, car contrairement à d’autres romans, la magie et la technologie se complètent plus qu’elles ne s’opposent.

L’univers est cependant assez peu développé, on ne sait rien de plus que ce qu’on a besoin de savoir pour comprendre ce qu’il se passe. Et ce n’est pas l’intrigue qui va le rattraper, puisqu’elle est finalement assez simple et trop courte pour receler de grandes surprises.

Le véritable intérêt de cette histoire réside dans ses personnages, en particulier celui d’Artemis. Artemis, un pré-adolescent dont le père porté disparu travaille dans des secteurs pas super légaux, et dont la mère a sombré dans le désespoir suite à la disparition de son mari. Extrêmement intelligent mais pas très doué en ce qui concerne les relations sociales, livré à lui-même, et dont les personnes qui se rapprochent le plus pour lui d’amis sont également ses serviteurs… ce n’est pas étonnant qu’il soit un peu parti en cacahuètes.

Pourtant, malgré sa suffisance et sa moralité un peu douteuse, il reste attachant. Il est calme en toutes circonstances, n’est pas cruel ni violent, est capable de se montrer prévenant envers les autres, en particulier sa famille. En fait, il est surtout déterminé et convaincu de sa supériorité intellectuelle sur les autres êtres vivants. Et bien entendu, il va évoluer au cours du cycle, notamment grâce à ses relations avec le peuple des fées et avec ses serviteurs, Butler et Juliet, suffisamment proches de leur patron pour parfois réussir à le faire descendre de son piédestal.

L’humour repose d’ailleurs entre autres sur le décalage entre l’âge d’Artemis et ses paroles/pensées/actions, et sur ses relations avec les autres. Par contre, il y a un pan de l’humour qui passe moins bien en tant qu’adulte, lié au personnage de Mulch, le nain kleptomane. Sans trop vous donner de détails, sa capacité en tant que nain est de creuser des galeries en avalant la terre et… en la ressortant par l’autre bout. C’est original, mais on va dire que c’est pas l’humour qui me parle le plus^^ On a aussi quelques personnages secondaires pas futés du tout, tellement qu’on se demande ce qu’ils fabriquent chez les FAR.

L’autre personnage principal est Holly Short, une elfe membre des FARfadets (organisation équivalente aux forces de l’ordre). C’est une tête brûlée prête à tout pour aider les autres même si ça la met en danger, et elle méprise les humains pour ses actions sur la planète. Elle a également une lourde pression sur les épaules, souvent source de frustration et d’injustices, car elle fait office de test pour les FAR en tant que premier agent féminin (au passage, je trouve un peu dommage d’avoir rendu les fées sexistes alors qu’elles sont censées être plus avancées que les humains.

Dans ce tome, Artemis et Holly sont ennemis, puisque le premier a kidnappé la seconde. Là encore, leur relation (et l’opinion de Holly à l’égard des humains), va bien entendu évoluer au fil des tomes.

Bilan

J’ai découvert Artémis Fowl pour la première fois à sa sortie, j’avais donc dans les 11 ans. J’ai tout de suite adoré, Artémis étant assez différent des héros habituels, et j’ai relu le cycle de nombreuses fois depuis lors. Et même à 30 ans, je suis toujours embarquée par l’humour et les personnages, bien que certaines blagues soient devenues assez lourdes, il faut l’avouer. C’était l’un de mes cycles préférés quand j’étais jeune, et j’aime toujours autant le relire 🙂

Et ailleurs qu’en pense-t-on ?

Il y a beaucoup d’avis, donc je vous dirige vers les sites Babelio, Livraddict, et Elbakin.

4 réflexions sur “Artemis Fowl T1 : Artémis Fowl, Eoin Colfer

  1. J’avais relu le un il y a quelques années et j’avais bien aimé mais j’ai relu le 5 récemment et il ne m’a pas plu, j’ai trouvé ça très cliché, certaines réflexions un peu lourdes comme tu dis :/ j’adorais cette série aussi quand j’étais ado ^^
    Kin

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire