Brèves symphoniques #33 – Films d’horreur (4) Zombies / Infectés asiatiques

Halloween, c’est ce soir, vous avez fait votre sélection ? Pas encore ? Ca tombe bien !

L’autre jour, je vous ai proposé trois films d’horreur sur les maladies infectieuses non surnaturelles (de là à dire qu’elles sont naturelles, il y a un pas que je ne franchirai pas, hein), du coup aujourd’hui, je vous propose trois films avec des infections surnaturelles : des zombies (films coréens et japonais, parce que why not)

Qui dit zombie, dit trashouille, mais je vous ai quand même listé quelques warnings :

  • Zom 100 : la liste de la mort
  • Dernier train pour busan
  • #Alive

Zom 100 : La liste de la mort

2023, par Yûsuke Ishida (Japon), Netflix

Horreur/Humour

Adaptation du manga Zom 100: Bucket List of the Dead, qui a aussi eu une adaptation anime (lu/vu ni l’un ni l’autre).

Trailer

De quoi ça parle ? Un jeune homme rendu dépressif par un environnement de travail toxique reprend goût à la vie lors d’une apocalypse zombie.

J’aime beaucoup les films de zombies, tout en me méfiant toujours un peu des comédies d’horreur de zombie, mais ce film a su me rassurer dès les premières minutes. On a un vrai film de zombie, avec de l’humour, certes, mais aussi (surtout ?) une critique sur le monde du travail. C’est un film d’émancipation, et il se trouve qu’il y a des zombies dans le coin, en gros. Si la réaction du protagoniste peut surprendre/faire sourire, j’ai bien peur de l’avoir comprise de façon personnelle. Quand l’environnement de travail est à ce point toxique et/ou quand on est à ce point épuisé qu’on accueille à bras ouverts n’importe quelle mise à distance, qu’elle provienne d’une pandémie réelle (coucou le covid !) ou « surnaturelle »… j’avoue que je trouve ça assez triste, en fin de compte…

Au-delà de ça et des zombies, j’ai trouvé un certain côté feel-good à ce film. Ca fait vraiment du bien de voir ces personnages vivre leur meilleure vie et profiter du chaos pour expérimenter des activités qu’ils n’auraient jamais pu se permettre auparavant. C’est drôle, aussi, mais ce n’est pas de l’humour « idiot », ce sont juste des jeunes qui réapprennent à vivre, à nouer des relations saines et/ou à s’extirper de relations toxiques, l’humour provenant essentiellement du contraste avec cette ambiance fin du monde.

La fin sera susceptible de diviser, en revanche, tellement ça part dans le n’importe quoi^^ Personnellement, j’ai trouvé ce boss de fin génialement absurde, mais je comprends qu’il ne fasse pas l’unanimité^^

Dernier train pour Busan

2016, pat Yeon Sang-ho (Corée du Sud)

Epouvante-Horreur/Drame

Trailer

De quoi ça parle ? Les passagers d’un train tentent de survivre à une apocalypse zombie.

Les apocalypses zombies, c’est jamais très drôle pour les personnes qui la vivent. Alors imaginez que vous soyez coincés dans un endroit clos, sans possibilité de sortir parce que c’est le chaos dehors… sauf que le chaos se trouve aussi à l’intérieur, avec vous.

Je pense que Dernier train est l’un de mes films de zombies préférés. Ce n’est pas l’unique film de zombies en huis clos, mais je trouve celui-ci particulièrement efficace en terme de tension, avec des scènes qui prennent vraiment aux tripes. Les infectés sont extrêmement rapides et convaincants, nombreux, partout tout le temps, de quoi assurer une tension constante tout le long du film.

Au delà de cet aspect horrifique et comment souvent dans les œuvres coréennes, ce film est aussi une réflexion sociale : l’égocentrisme, la finance qui passe avant l’humain, y compris sa propre famille… mais aussi l’empathie, la compréhension et la rédemption. D’ailleurs, la plupart des personnages se révèlent attachants (notamment le protagoniste, que cette catastrophe permet d’évoluer… et à l’exception des habituelles enflures), si bien qu’on craint pour eux à chaque scène. Le film n’oublie pas non plus l’émotion, je pense que je ne suis pas la seule à avoir eu la gorge serrée (voire plus)…

#Alive

2020, par Jo Il Hyeong (Corée du Sud), Netflix

Le script a également servi pour le film Alone, de Matt Naylor, qui l’a coéécrit avec Jo Il Hyeong

Horreur/Thriller/Drame

Trailer

De quoi ça parle ? Un jeune streamer tâche de survivre seul dans son appartement pendant une apocalypse zombie.

Bien qu’il souffre de quelques longueurs malgré sa faible durée, il est plutôt sympa. Il commence sur les chapeaux de roue vu que la pandémie commence quasiment dès le début du film, et se divise ensuite en deux parties. La première est, à mon sens, la plus intéressante et originale, puisqu’elle s’axe plutôt sur une dimension psychologique : impact de la solitude, désespoir qui monte, manque d’eau et de nourriture etc… La seconde est plus classique, puisqu’il s’agira d’essayer de fuir davantage en sécurité. Les attaques de zombies sont efficaces, d’autant qu’ils ont une particularité par rapport aux infectés habituels : certains ont gardé des compétences de leur vie d’avant (c’est d’ailleurs dommage que ce ne soit pas davantage utilisé).

8 réflexions sur “Brèves symphoniques #33 – Films d’horreur (4) Zombies / Infectés asiatiques

  1. #Alive je me souviens de son côté oppressant dans l’appart c’était sympa mais comme tu le dis, c’est pas forcément le meilleur. Dernier train pour Busan, un film qui a su s’élever en classique du genre au-delà de l’Asie. Je dois encore mater Zom-100 qui semble avoir des critiques dans tous les sens et forcément beaucoup de comparaisons avec la série animée sortie au même moment.

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    • C’est ça, Alive est surtout intéressant dans sa première partie, après c’est plus classique. Je crois que j’ai vu Busan 2 ou 3 fois, c’est vraiment un excellent film, de zombies ou pas. Zom 100 est un peu particulier dans le genre, donc je ne garantis pas que tu aimeras, mais je me suis bien amusée en le voyant 🙂

      Aimé par 1 personne

  2. Pingback: Index : Films et séries (MAJ 16/12/2023) | L'Imaginaerum de Symphonie

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