L’Ensoleillé (Cosmère), Brandon Sanderson

Photo d'illustration : la version collector du livre l'Ensoleillé (fond aux teintes orangés, avec un homme en noir), surmonté d'une peluche de dragon au crochet noir et orange. En fond, la carte du monde de l'écriture de Tiph

L’Ensoleillé

Auteur : Brandon Sanderson, Américain

Science-Fantasy, One-shot (Cosmère)

2023, The Sunlit Man

VF : 2023, Le Livre de Poche, traduit par Mélanie Fazi, illustré par Ernanda Souza, Nabetse Zitro et kudriaken

Contraint de se téléporter de planète en planète afin d’échapper à la Brigade nocturne, Nomade ne s’attarde jamais nulle part. Cependant, son dernier saut l’ayant vidé de son énergie, il se retrouve coincé sur Cantique, un monde inconnu où le soleil désintègre tout sur son passage. Capturé par le Roi des Braises,
il est sur le point de devenir l’un de ses guerriers-esclaves lorsqu’un petit groupe de rebelles débarque pour délivrer les autres prisonniers. S’enfuyant avec eux, Nomade devra alors faire un choix : libérer le peuple du joug du tyran ou continuer de fuir.

Liens avec le Cosmère

Si ce terme ne vous dit rien, je vous renvoie à => cette page <= où je vous donne quelques éléments de compréhension et de lore, ainsi que la liste des livres de Sanderson qui s’inscrivent dans cet univers.

Tress de la mer Emeraude et Yumi et le peintre des cauchemars (aka les projets secrets 1 et 3) en font partie, ils sont suffisamment indépendants pour qu’aucune connaissance du Cosmère ne soit nécessaire. L’Ensoleillé a beaucoup plus de liens avec les autres livres du Cosmère, même si, je pense, il reste accessible dans son ensemble si vous n’êtes pas familier avec cet univers. Si jamais vous êtes intrigués après lecture, je vous mets la « liste » des mondes mentionnés dans l’Ensoleillé :

  • Les Archives de Roshar : ce sera clairement un plus si vous avez lu Roshar, au moins le tome 1. Mais sinon pas grave, lisez-le après :3
  • Eclat de l’Aube : pas essentiel, mais ça peut aider. Attention, c’est le tome 3.5 de Roshar.
  • Des ombres pour Silence dans les Forêts de l’Enfer : nouvelle incluse dans l’anthologie Sixième du Crépuscule. Pas essentiel du tout, mais je vous mets la référence si vous voulez en savoir plus sur le monde de Thrénodie.
  • Fils-des-Brumes : désolée, je ne l’ai pas encore chroniqué. Il y a de très vagues allusions à cet univers.

Mon avis

Quand on lit un livre de Sanderson, on s’attend en particulier à retrouver un système de magie et/ou un monde fascinants. Et c’est bien encore le cas, même si c’est un peu moins « présent « flamboyant » (ensoleillé…. flamboyant… toussa…) que d’habitude.

Nomade, un personnage provenant de Roshar dont je tairai le vrai nom puisqu’on l’ignore pendant les 2/3 du bouquin, atterrit sur le dangereux monde de Cantique après l’un de ses Sauts entre les mondes. Cantique fait le tour de son soleil en très peu de temps, ce qui n’est pas sans conséquences : une exposition vous crame purement et simplement. Les habitants de cette planète ont donc adapté leur mode de vie, leurs technologies et leurs… euh… sources énergétiques (je vous spoil pas, mais il y a des chances pour que ça vous rappelle une autre oeuvre de SFFF – oui, je reste très vague^^), puisque ce soleil les contraint à se déplacer constamment pour rester dans son ombre. Ouais, ça donne pas envie d’y vivre.

Mais s’il n’y avait que ça ! Les habitants vivent aussi sous la terreur du Roi des Braises, qui a bien su profiter des circonstances pour imposer sa domination, grâce notamment aux Calcinés, que je vous laisserai découvrir. Youhou.

Et donc, notre Nomade dans tout ça ? Ben lui, c’est pas un héros, et il a juste envie de se barrer. Mais comme il ne peut pas, il va se retrouver malgré lui à aider les habitants, mais aussi à renouer à son humanité.

Dans ce roman, pas de système de magie léché, puisqu’il emprunte plutôt à d’autres livres du Cosmère. Sanderson ne prendra d’ailleurs pas la peine de les réexpliquer (ce qui ne pose pas de problème de compréhension globale, je pense), mais se concentre plutôt sur son personnage principal, son rapport aux autres et à lui-même. Et j’avoue que je me suis bien attachée à ce personnage, qui ne m’avait pas forcément marquée dans Roshar jusqu’ici, et ça m’a donné envie de continuer à le suivre. L’intrigue est, elle aussi, plutôt classique, mais ça ne m’a personnellement pas gênée.

(Et pour les personnes qui se demanderaient… Yep, on a toujours ce cher Hoid pour servir de lien entre les livres du Cosmère^^).

Bilan

Je pense que c’est le projet secret que j’aime le moins, ce qui est tout relatif (c’est un Sanderson, ça se lit quand même crémillon bien !). Le monde présenté est assez chouette, flirtant plus avec la science-fiction que la fantasy, mais le système de magie et l’intrigue sont assez classiques. Par contre, j’ai bien aimé (re)découvrir Nomade, et surtout, ça m’a vraiment donné envie de me replonger dans Roshar 🙂

Et ailleurs, qu’en pense-t-on ?

5 réflexions sur “L’Ensoleillé (Cosmère), Brandon Sanderson

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