You are not welcome here, godkiller
Kissen’s family were killed by zealots of a fire god. Now, she makes a living killing gods, and enjoys it. That is until she finds a god she cannot kill: Skedi, a god of white lies, has somehow bound himself to a young noble, and they are both on the run from unknown assassins.
Joined by a disillusioned knight on a secret quest, they must travel to the ruined city of Blenraden, where the last of the wild gods reside, to each beg a favour.
Pursued by demons, and in the midst of burgeoning civil war, they will all face a reckoning – something is rotting at the heart of their world, and only they can be the ones to stop it.

Mon avis

J’avoue ne pas lire souvent en VO, souvent plus par flemme qu’autre chose^^ Mais parfois, il y a des sorties non traduites qui me tentent tellement que pas trop le choix.

Suite à un traumatisme dans sa jeunesse, Kissen est devenue une tueuse de dieux. Il faut dire que les dieux, s’ils exaucent les vœux des humains en échanges d’offrandes, ne sont pas forcément bienveillants, voire franchement manipulateurs et ivres de pouvoirs. Kissen en ayant fait les frais (elle porte d’ailleurs une prothèse à la place d’une de ses jambes), elle voue une haine tenace envers les dieux et une grande méfiance envers les humains.

Pourtant, cette guerrière solitaire et grincheuse se retrouve non seulement à devoir veiller sur Inara, une jeune humaine, mais aussi sur… le dieu auquel celle-ci s’est retrouvée mystérieusement liée. Sans parler d’Elo, un ancien soldat bien sous tous rapports, qui va lui aussi finir par accompagner ce petit groupe hétéroclite, cherchant de son côté à sauver un ami d’une malédiction divine.

Fatalement, avec des personnages aussi dissemblables dont les intérêts sont parfois opposés, les relations ne sont pas toujours simples… Et c’est bien là l’un des premiers points d’intérêt du livre. Les personnages sont attachants chacun à leur façon, et on se demande bien où leurs quêtes respectives vont les mener, d’autant qu’il y a un peu de politique et de mystères qui s’en mêlent (rien de bien transcendant, mais on est sur un tome 1, donc bon). Mention spéciale à Skediceth, le petit dieu attaché à Inara. Bien que sa « nature » ne soit jamais explicite, sa description évoque un wolpertinger, une créature qu’on voit finalement assez peu. Cela le rend attachant, d’autant qu’il tient sincèrement à Inara… mais quand même, il reste un dieu avec ses propres ambitions et ses propres intérêts, qui ne concordent pas toujours avec ceux des humains… Je pense que j’ai moins accroché à Elo, l’ancien soldat, qui est un personnage peut-être moins complexe. La narration alterne d’ailleurs entre les 4 points de vue, ce que je trouve toujours chouette.

Par contre, je regrette un peu que ce tome soit si court et qu’il nous donne aussi peu à voir sur l’univers, d’autant que le système de dieux, d’offrandes et de malédictions est relativement classique, mais efficace. On a aussi quelques évocations d’évènements passés, ou de « clans » politiques, mais on n’a assez peu de détails pour l’instant. M’enfin, c’est un premier tome, et il faut bien poser les bases, on verra bien si la suite se complexifie. J’ai en tout cas beaucoup apprécié cette entrée en matière.

Bilan

Godkiller condense quelques uns des éléments que j’aime le plus en Fantasy, même si ça reste léger pour l’instant : un système de magie intéressant, des personnages que tout oppose qui se retrouvent à s’allier malgré eux, du mystère, des créatures, des combats, et de la diversité (ce qui n’est pas propre à ce type de Fantasy, mais ça fait toujours plaisir :)).

Hâte de pouvoir lire la suite !

Et ailleurs, qu’en pense-t-on ?

• Sometimes a book
• L’Ours inculte
• Culture vsnews
• Les blablas de Tachan
• Maeven Litterae
• Poyita